etapeurĂ©, a Ă©tĂ© conçu par un savant, mort avant de lui greffer les mains. Il a donc des ciseaux Ă  la place de celles-ci. Peg dĂ©cide d’emmener Edward en ville et de faire son Ă©ducation. A la maison. Peggy ramĂšne Edward, traverse le lotissement (pendant que les femmes cancanent) et fait dĂ©couvrir sa maison Ă  Edward. 24 janvier 2012 2 24 /01 /janvier /2012 1939 Tim Burton est un rĂ©alisateur qui a connu des dĂ©buts difficiles censurĂ© par Walt Disney, il finit par atterrir chez la Warner oĂč il rĂ©alisera son premier Batman. Mais si ce film est un succĂšs, les dirigeants ne laissent pas encore le champ libre Ă  Burton, dont le style bouscule les recettes Ă©tablies. Las d’attendre une rĂ©ponse positive, il s’engage auprĂšs de la Twin century fox pour tourner un projet qui lui tient particuliĂšrement Ă  cƓur Edward scissorhands. SuccĂšs critique et public, Edward aux mains d’argent est encore considĂ©rĂ© Ă  ce jour comme une rĂ©fĂ©rence culte et continue de fasciner les amateurs de contes modernes empreints d’une sensibilitĂ© diffĂ©rente des productions habituelles. Un succĂšs qui permettra Ă  Burton d’obtenir une libertĂ© artistique totale sur le second Batman et qui achĂšve de prĂ©senter Burton comme un rĂ©alisateur d’exception. L’histoire Dans un chĂąteau non loin d’une banlieue type, un inventeur met au point un homme, mais il meurt avant d’avoir achevĂ© ses mains. La crĂ©ature finit par ĂȘtre dĂ©couverte, possĂ©dant des ciseaux Ă  la place des mains. DĂ©couvert lors d’une ressortie cinĂ© quand j’avais 10 ans, Edward aux mains d’argent est tout simplement une parfaite transposition du conte dans le monde rĂ©el, et c’est bien lĂ  tout l’intĂ©rĂȘt de la dĂ©marche. Par un usage rĂ©current du clichĂ© maisons identiques, vie rythmĂ©e par le dĂ©part des maris au travail et leur retour, papotages et ragots tĂ©lĂ©phoniques
, Burton installe une vie quotidienne parfaitement rĂ©aliste, et dresse un contexte propice Ă  gĂ©nĂ©raliser sa dĂ©marche d’insertion du fantastique au milieu de ce monde connu et banalisĂ©. S’affirmant comme une variation plus naĂŻve » de Frankenstein notre hĂ©ros est ingĂ©nu, possĂ©dant les bases d’une Ă©ducation qu’il n’a jamais pu mettre en pratique, Edward est une sorte d’archĂ©type du freak gothique, possĂ©dant un talent fou copieusement Ă©talĂ© dans la dĂ©couverte du jardin, du chĂąteau mais dont l’existence solidaire ne l’a en rien prĂ©parĂ© Ă  la dĂ©couverte du monde extĂ©rieur. Aussi, l’intĂ©gration du public dans la famille d’accueil, dĂ©couverte par les yeux d’Edward, part sur des bases qui ravissent le public, chacun y mettant du sien pour aider le freak Ă  s’adapter au monde extĂ©rieur et Ă  exploiter son talent », clef qui assure sa discrimination, aussi bien positive que nĂ©gative. Ce n’est pas pour rien qu’il se rĂ©vĂšle particuliĂšrement adroit pour les coupes qu’il effectue, mais qu’en contrepartie il dĂ©grade rĂ©guliĂšrement les objets alentours et qu’il se blesse souvent. Mais c’est finalement sur le plan moral que le film prĂ©fĂšre s’aventurer, en piĂ©geant Edward dans une situation inextricable et assez rĂ©aliste en somme, la naĂŻvetĂ© d’Edward l’amenant Ă  ĂȘtre manipulĂ© par l’ĂȘtre qu’il affectionne le plus. Sans s’attarder sur les dĂ©tails qui font rĂ©guliĂšrement progresser l’intrigue et qui remettent en question des valeurs assimilĂ©es par la conscience commune, mais que peu d’individus respectent le test de la valise de billets, la conclusion du film est claire et sans ambigĂŒitĂ© l’autarcie du freak est la seule protection efficace qu’il peut appliquer pour se protĂ©ger du monde extĂ©rieur quand celui-ci se retourne contre lui. Avec un climax final de belle ampleur enfin Edward utilise les ciseaux de la maniĂšre qu’on attendait et l’épilogue doux-amer empli de regrets mais laissant le fantastique Ă  portĂ©e de main Edward continue ses Ɠuvres, mais Ă  l’écart du monde extĂ©rieur qu’il a totalement dĂ©cidĂ© d’éviter, Burton fait basculer son conte en drame fantastique particuliĂšrement touchant, s’attardant rĂ©guliĂšrement sur les sentiments de ses deux protagonistes principaux Edward et Kim, particuliĂšrement servis par les interprĂ©tations de Johnny Depp et de Winoma Ryder, mĂ©morables en couple finalement ensemble pendant un laps de temps trĂšs court. Avec des personnages de banlieues qui Ă©vitent le manichĂ©isme Ă  part l’intĂ©griste catho et Jim, aucun ne paraĂźt excessif, le film gagne en crĂ©dibilitĂ©, osant s’aventurer sur des terrains glissants la sexualitĂ© de Josh, qui a de quoi surprendre dans un film pour enfants et traitant chaque sujet avec une limpiditĂ© qui force le respect, le scĂ©nario tournant parfaitement bien. Chef d’Ɠuvre dĂ©finitif de Tim Burton, le film a bĂ©nĂ©ficiĂ© des talents de Stan Winston pour les trucages des mains ciseaux, et encore aujourd’hui, la bande originale du rouquin Danny Elfman transcende l’aspect conte initiatique, la combinaison avec les images Ă©tant tout simplement parfaite. Un moment tout simplement inoubliable. 6/6 1990 de Tim Burton avec Johnny Depp, Winona Ryder Burton, Price et Depp... Published by voracinephile - dans Culte inutile de discuter !

Letitre original est « Edward aux mains ciseaux ». Les mains d’argent peuvent Ă©voquer tout autre chose aux Ă©lĂšves, recueillir leurs hypothĂšses qui seront validĂ©es ou invalidĂ©es lors de la dĂ©couverte de l’affiche. L’affiche et la musique. Affiche composĂ©e en deux parties : les Ÿ de l’affiche montre un jeune couple, le reste

"Ce nouveau conte de fĂ©es devrait rapidement devenir un classique", lisait-on dans PremiĂšre, en 1991. Arte diffusera ce soir Edward aux mains d’argent, le film fantastique de Tim Burton portĂ© par Johnny Depp, Winona Ryder et Vincent Price, sorti au cinĂ©ma en avril 1991. A l’époque, PremiĂšre avait beaucoup aimĂ© ce joli conte racontant comment une crĂ©ature humaine, créée par un inventeur solitaire et dotĂ©e de doigts en forme de ciseaux, dĂ©couvrait le monde peu aprĂšs la mort de son "papa". Voici un extrait de la critique signĂ©e Patrick Fabre Edward aux mains d'argent la rencontre de Tim Burton et Johnny Depp "Avec 'Edward...', Tim Burton et sa scĂ©nariste Caroline Thompson ont tout simplement créé un nouveau conte de fĂ©es qui devrait rapidement devenir un classique. Normal pour un film qui dĂ©bute sur l’air d’'Il Ă©tait une fois'
 Quand Edward Ă©carquille ses petits yeux lors de sa dĂ©couverte du monde, on imagine ceux des enfants, Ă©merveillĂ©s par ce type qui transforme les troĂšnes en Ɠuvres d’art et tond les caniches Ă  la vitesse grand V. 
 Edward, c’est La Belle et la BĂȘte de Cocteau version rock. Un film poĂ©tique et lyrique qui laisse rĂȘveur. La prĂ©sence de Vincent Price, idole du rĂ©alisateur, n’est pas un hasard son nom a souvent Ă©tĂ© associĂ© Ă  des chefs-d’Ɠuvre du fantastique. Un genre auquel, une fois de plus, Tim Burton vient d’apporter une superbe contribution."
Edwardaux mains d'argent est un film qui va vous faire rire Et pleurer ! Il y a des scĂšnes hilarantes, comme celles oĂč le personnage principal joue les coiffeurs pour chien, puis pour femmes Edward aux Mains d'argent Titre original Edward Scissorhands RĂ©alisateur Tim Burton Musique de Danny Elfman ScĂ©nario de Tim Burton et Caroline Thompson Casting principal Johnny Depp Winona Ryder Distributeur Twenty Century Fox Sortie US {{{Sortie US}}} Sortie FR 10 Avril 1990 DurĂ©e 1h 45 min Genre Fantastique, Romance, ComĂ©die AnnĂ©e de l'action 1990 Galerie Edward aux Mains d'Argent Edward aux mains d'argent est un film rĂ©alisĂ© par Tim Burton et sorti en 1990. Synopsis[] Edward est un charmant garçon crĂ©e par un inventeur dans un grand manoir. Mais l'inventeur meurt avant d'avoir fini son oeuvre, et Edward, Ă  la place de mains, a de grands ciseaux terrifiants. Edward se retrouve donc seul jusqu'Ă  ce que Peg Boggs, une reprĂ©sentante en cosmĂ©tiques, ne vienne lui proposer ses produits. Voyant qu'il est tout seul, elle dĂ©cide de l'adopter comme son fils, et l'emmĂšne dans sa maison. Il rencontre les autres membres de sa famille, son mari et ses enfants. L'acceptation par la ville de ce nouvel habitant sera une autre paire de manches. Fiche technique[] Titre original Edward Scissorhands Titre français Edward aux Main d'Argent RĂ©alisation Tim Burton ScĂ©nario Caroline Thompson, d'aprĂšs une histoire de Tim Burton et Caroline Thompson Photographie Stefan Czapsky Montage Richard Halsey Musique Danny Elfman DĂ©cors Bo Welch Costumes Colleen Atwood Effets spĂ©ciaux Stan Winston Production Denise Di Novi, Tim Burton, Caroline Thompson productrice associĂ©e, Richard Hashimoto producteur dĂ©lĂ©guĂ© SociĂ©tĂ© de production 20th Century Fox SociĂ©tĂ© de distribution 20th Century Fox Etats-Unis ; international Budget 20 000 000 $ Pays d'origine Etats-Unis Langue originale Anglais Format Couleur - 35 mm - 1,851 - son Dolby SR Genres Fantastique, Romance, ComĂ©die dramatique DurĂ©e 105 minutes 1 h 45 min Dates de sortie États-Unis 6 dĂ©cembre 1990 premiĂšre mondiale Ă  Los Angeles ; 7 dĂ©cembre 1990 sortie limitĂ©e ; 14 dĂ©cembre 1990 sortie nationale Canada 14 dĂ©cembre 19902 France 10 avril 1991 Distribution[] Johnny Depp VF JĂ©rĂŽme Berthoud Edward Winona Ryder VF Claire Guyot Kim Boggs Dianne Wiest VF Jeanine Forney Peg Boggs Anthony Michael Hall VF Serge Faliu Jim Alan Arkin VF Sady Rebbot Bill Boggs Kathy Baker VF Élisabeth Wiener Joyce Monroe Robert Oliveri VF Emmanuel Garijo Kevin Boggs Vincent Price VF Louis Arbessier L'Inventeur O-Lan Jones VF MaĂŻk Darah Esmeralda Dick Anthony Williams VF Mostefa Stiti l'officier Allen Conchata Ferrell Helen Caroline Aaron VF Sophie Deschaumes Marge Susan Blommaert Tinka Anecdotes[] Edward aux Mains d'Argent est la premiĂšre collaboration entre Johnny Depp et Tim Burton. L'acteur est connu Ă  l'Ă©poque avec la sĂ©rie policiĂšre 21 Jump Street, et le rĂ©alisateur lui propose la premiĂšre tĂȘte de son film. Johnny fera ensuite partie de nombreux autres films avec Tim, comme Ed Wood, Sleepy Hollow, la lĂ©gende du cavalier sans tĂȘte, ou encore Sweeney Todd, le diabolique barbier de Fleet Street. Ce film est Ă©galement la premiĂšre collaboration entre le rĂ©alisateur et la scĂ©nariste Caroline Thompson, qui fera ensuite partie des histoires de L'Ă©trange NoĂ«l de Mr. Jack et des Noces FunĂšbres. Pour la bande originale de ce film, le compositeur Danny Elfman s'est inspirĂ© de la musique de TchaĂŻkovski, notamment de son ballet Casse-Noisette. On le remarque quand Edward sculpte sur un bloc de glace et que Kim s'Ă©merveille en dansant sous les flocons qui tombent. VidĂ©o[] Edward aux mains d'argent - bande annonce VO RĂ©alisations de Tim Burton Films Pee-Wee Big Adventure - Beetlejuice - Batman - Edward aux mains d'argent - Batman, le dĂ©fi - Ed Wood - Mars Attacks! - Sleepy Hollow La LĂ©gende du Cavalier sans TĂȘte - La PlanĂšte des Singes - Big Fish - Charlie et la Chocolaterie - Sweeney Todd Le Diabolique Barbier de Fleet Street - [[[Alice au Pays des Merveilles]] - Dark Shadows - Beetlejuice, le retour - Big Eyes - Miss Miss Peregrine et les enfants particuliers - Dumbo Dessins animĂ©s d'animation Frankenweenie 2012 - Les Noces FunĂšbres - L'Étrange NoĂ«l de Monsieur Jack
Toutesles informations sur Edward aux mains d'argent, film réalisé par Tim Burton avec Johnny Depp et Winona Ryder sorti en 1991. Synopsis : Edward n'est pas un garçon ordinaire. Création d
Edward aux mains d’argent Edward Scissorhands est un film amĂ©ricain rĂ©alisĂ© par Tim Burton, sorti en 1990. Il mĂȘle plusieurs genres cinĂ©matographiques, le fantastique, le drame romantique et la comĂ©die, et narre l’histoire d’un jeune homme, Edward, créé par un inventeur mais restĂ© inachevĂ© et qui a des ciseaux Ă  la place des mains. Edward est recueilli par Peg Boggs et tombe amoureux de sa fille, Kim, alors que les habitants de la banlieue rĂ©sidentielle oĂč il vit dĂ©sormais l’accueillent d’abord chaleureusement avant de se retourner contre lui. Johnny Depp, dont c’est la premiĂšre collaboration avec Burton, interprĂšte le rĂŽle-titre d'Edward. La distribution principale est Ă©galement composĂ©e de Winona Ryder, Dianne Wiest, Alan Arkin, Kathy Baker et Anthony Michael Hall. Le film marque aussi la derniĂšre apparition de Vincent Price au cinĂ©ma. Burton Ă©labore l’idĂ©e du film d’aprĂšs sa propre jeunesse passĂ©e dans une banlieue rĂ©sidentielle de Burbank. Il engage Caroline Thompson pour scĂ©nariser son histoire. Le dĂ©veloppement du projet est fortement accĂ©lĂ©rĂ© Ă  la suite du trĂšs important succĂšs commercial remportĂ© par Batman 1989, le prĂ©cĂ©dent film de Burton. Le tournage se dĂ©roule essentiellement en Floride, dans l’aire urbaine de la baie de Tampa. Le film est un succĂšs commercial et est trĂšs bien accueilli par la critique. Il remporte plusieurs rĂ©compenses, dont le prix Hugo du meilleur film et le Saturn Award du meilleur film fantastique. Burton le considĂšre comme son Ɠuvre la plus personnelle. Il y dĂ©veloppe des thĂšmes comme l’exclusion, la dĂ©couverte de soi et la confrontation entre le fantastique et le conformisme. Le film lance la carriĂšre de Depp et associe dĂ©finitivement Burton au mouvement gothique. Synopsis Une grand-mĂšre raconte une histoire Ă  sa petite-fille pour lui expliquer d'oĂč vient la neige qui tombe sur la ville. Cette histoire commence avec un jeune homme appelĂ© Edward Johnny Depp créé par un inventeur Vincent Price vivant seul dans un sombre chĂąteau perchĂ© sur une colline. Mais l'inventeur meurt avant d'avoir pu achever son Ɠuvre, laissant Edward avec des ciseaux aux lames extrĂȘmement acĂ©rĂ©es Ă  la place des mains. Edward vit donc seul dans ce sinistre chĂąteau jusqu'au jour oĂč Peg Boggs Dianne Wiest, reprĂ©sentante en cosmĂ©tiques Avon, dĂ©couvre le chĂąteau et, poussĂ©e par la curiositĂ©, se prĂ©sente Ă  sa porte. Voyant que le jeune homme, timide et inoffensif, vit seul sans avoir le moindre lien avec le monde qui l'entoure, elle dĂ©cide de l'emmener au sein de son foyer situĂ© dans une tranquille banlieue rĂ©sidentielle. Edward commence alors Ă  partager la vie de Peg, de son mari Bill Alan Arkin et de leur fils Kevin Robert Oliveri ĂągĂ© de douze ans. Il devient trĂšs vite le nouveau centre d'intĂ©rĂȘt du quartier et est d'abord accueilli Ă  bras ouverts, ses talents de tailleur de haies et de coiffeur lui valant l'admiration et les sollicitations de toutes les voisines. Edward tombe Ă©galement amoureux de Kim Winona Ryder, la fille aĂźnĂ©e de Peg. Les seuls rĂ©sidents qui Ă©prouvent instantanĂ©ment de la rĂ©pulsion pour Edward sont Esmeralda O-Lan Jones, une fanatique religieuse, et Jim Anthony Michael Hall, le petit ami de Kim. Joyce Kathy Baker, une amie de Peg trĂšs entreprenante, tente de sĂ©duire Edward, causant un accĂšs de panique chez le jeune homme. Jim pousse ensuite Edward Ă  entrer par effraction chez ses parents pour y dĂ©rober de l'argent mais l'alarme se dĂ©clenche et Edward est arrĂȘtĂ© par la police, avant d'ĂȘtre relĂąchĂ©. Cet incident provoque la colĂšre de Kim, qui reproche Ă  Jim d'avoir piĂ©gĂ© Edward, et vaut Ă  ce dernier d'ĂȘtre dĂ©sormais vu avec mĂ©fiance par la communautĂ© du quartier. De plus, Joyce raconte Ă  qui veut l'entendre qu'Edward a tentĂ© de la violer. Les membres de la famille Boggs restent les seuls Ă  soutenir Edward et eux aussi sont mis Ă  l'Ă©cart. Le soir de NoĂ«l, Edward crĂ©e une sculpture de glace, provoquant ainsi un effet de neige qui tombe du ciel, pour le plus grand plaisir de Kim. Jim, jaloux, intervient Ă  ce moment et Edward blesse accidentellement Kim Ă  la main. Jim s'en prend aussitĂŽt Ă  Edward, qui quitte les lieux. Edward est recherchĂ© par les habitants du quartier et sauve Kevin en le poussant du chemin d'un vĂ©hicule qui allait l'Ă©craser. Mais, ce faisant, il blesse le garçon avec ses ciseaux et les rĂ©sidents croient Ă  une nouvelle agression de sa part. Edward s'enfuit jusqu'au chĂąteau, oĂč il est rejoint par Kim. Mais Jim a suivi la jeune fille et s'en prend une nouvelle fois Ă  eux. Quand il frappe Kim, Edward le poignarde avec une de ses lames et Jim fait une chute mortelle. Edward fait ses adieux Ă  Kim, qui l'embrasse et lui avoue son amour. Elle raconte ensuite aux habitants que Jim et Edward se sont entretuĂ©s et leur prĂ©sente pour preuve une main en forme de ciseaux similaire Ă  celles d'Edward. La vieille dame qui raconte l'histoire, qui s'avĂšre ĂȘtre Kim, termine en disant Ă  sa petite-fille qu'elle n'a jamais revu Edward, ne voulant pas que celui-ci la voie vieillir. Edward vit toujours dans le chĂąteau et, Ă©tant une crĂ©ation artificielle, n'est pas affectĂ© par les effets du temps. Il provoque parfois des chutes de flocons de neige sur le quartier en travaillant sur ses sculptures de glace ainsi, Kim sait qu'il est toujours en vie. Fiche technique Titre original Edward Scissorhands Titre français Edward aux mains d'argent RĂ©alisation Tim Burton ScĂ©nario Caroline Thompson, d'aprĂšs une histoire de Tim Burton et Caroline Thompson Photographie Stefan Czapsky Montage Richard Halsey Musique Danny Elfman DĂ©cors Bo Welch Costumes Colleen Atwood Effets spĂ©ciaux Stan Winston Production Denise Di Novi, Tim Burton, Caroline Thompson productrice associĂ©e, Richard Hashimoto producteur dĂ©lĂ©guĂ© SociĂ©tĂ© de production 20th Century Fox SociĂ©tĂ© de distribution 20th Century Fox États-Unis et international Budget 20 000 000 $[1] Pays d'origine États-Unis Langue originale anglais Format couleur - 35 mm - 1,851 - son Dolby SR Genre fantastique, romance, comĂ©die dramatique DurĂ©e 105 minutes Dates de sortie États-Unis 6 dĂ©cembre 1990 premiĂšre mondiale Ă  Los Angeles ; 7 dĂ©cembre 1990 sortie limitĂ©e ; 14 dĂ©cembre 1990 sortie nationale ; Canada 14 dĂ©cembre 1990[2] ; France 10 avril 1991 ; Classification PG-13 aux États-Unis ; tous publics en France ; dĂ©conseillĂ© aux jeunes enfants au QuĂ©bec Distribution Johnny Depp VF JĂ©rĂŽme Berthoud Edward Winona Ryder VF Claire Guyot [jeune] ; RenĂ©e Simonot [ĂągĂ©e] Kim Boggs Dianne Wiest VF Jeanine Forney Peg Boggs Anthony Michael Hall VF Serge Faliu Jim Alan Arkin VF Sady Rebbot Bill Boggs Kathy Baker VF Élisabeth Wiener Joyce Monroe Robert Oliveri VF Emmanuel Garijo Kevin Boggs Vincent Price VF Louis Arbessier l'inventeur O-Lan Jones VF MaĂŻk Darah Esmeralda Dick Anthony Williams VF Mostefa Stiti l'officier de police Allen Conchata Ferrell Helen Caroline Aaron VF Sophie Deschaumes Marge Susan Blommaert Tinka Steven Brill VF Michel Mella Guy, le rĂ©parateur du lave-vaisselle Source et lĂ©gende Version française VF sur AlloDoublage Production DĂ©veloppement du projet Une banlieue rĂ©sidentielle amĂ©ricaine typique, ici dans la ville californienne de San JosĂ©. L'idĂ©e du film trouve son origine dans un dessin reprĂ©sentant un homme avec des ciseaux Ă  la place des mains[4] rĂ©alisĂ© par Tim Burton pendant son adolescence et reflĂ©tant ses sentiments d'isolement et d'incapacitĂ© Ă  communiquer avec les autres habitants de la banlieue rĂ©sidentielle de Burbank, oĂč il demeure[5]. Au sujet de Burbank, Burton affirme Il y avait quelque chose d'Ă©trange qui planait dans cette ville. Les gens Ă©taient amicaux, mais uniquement en surface. Comme s'ils Ă©taient forcĂ©s Ă  l'ĂȘtre »[6]. En 1987, alors que Burton est dans la phase de prĂ©production de Beetlejuice, il engage la jeune romanciĂšre Caroline Thompson pour Ă©crire le scĂ©nario d’Edward aux mains d'argent d'aprĂšs son Ă©bauche d'histoire. ImpressionnĂ© par le premier roman de Thompson, First Born, l'histoire d'un fƓtus avortĂ© qui revient Ă  la vie, Burton pense Ă©galement que ce roman contient le mĂ©lange d'Ă©lĂ©ments fantastiques et sociologiques qu'il dĂ©sire mettre en avant dans son projet[7]. Thompson et Burton s'entendent immĂ©diatement trĂšs bien et Thompson Ă©crit son scĂ©nario comme un poĂšme d'amour » Ă  Burton, dont elle parle comme Ă©tant de toutes les personnes qu'elle connaĂźt, celui qui s'exprime le mieux tout en Ă©tant incapable de construire une seule phrase »[8]. Pendant que Thompson s'attelle Ă  l'Ă©criture du scĂ©nario, Burton commence Ă  dĂ©velopper le projet avec Warner Bros., sociĂ©tĂ© de production avec laquelle il a dĂ©jĂ  collaborĂ© sur ses deux premiers longs-mĂ©trages. Mais, deux mois plus tard, les dirigeants de Warner Bros., qui ne sont pas enthousiasmĂ©s par le projet, vendent les droits du film Ă  la 20th Century Fox[9]. Ce studio accepte de financer le projet tout en accordant Ă  Burton un contrĂŽle absolu sur les aspects crĂ©atifs. Le budget du film est alors estimĂ© aux alentours de huit ou neuf millions de dollars[10]. Pour Ă©crire l'histoire, Burton et Thompson s'inspirent de films tels que Notre-Dame de Paris 1923, Le FantĂŽme de l'OpĂ©ra 1925, Frankenstein 1931, King Kong 1933 et L'Étrange CrĂ©ature du lac noir 1954, ainsi que de plusieurs contes de fĂ©es, comme Pinocchio et La Belle et la BĂȘte. Burton a d'abord l'intention de faire un film musical, quelque chose de grand et lyrique », avant d'abandonner cette idĂ©e[11]. À la suite de l'Ă©norme succĂšs de Batman 1989, Burton fait dĂ©sormais partie des rĂ©alisateurs les plus en vue[12]. Il a l'occasion de rĂ©aliser le film qu'il veut et, plutĂŽt que de mettre tout de suite en chantier la suite de Batman, comme le souhaiterait Warner Bros[4], il choisit de rĂ©aliser Edward aux mains d'argent[12]. Choix des interprĂštes Pour le choix de l'acteur principal, les dirigeants de 20th Century Fox insistent pour que Burton rencontre Tom Cruise. Celui-ci ne correspond pas Ă  l'idĂ©al recherchĂ© par Burton mais le rĂ©alisateur accepte toutefois de le rencontrer[13]. Il le trouve intĂ©ressant mais Cruise soulĂšve beaucoup de questions sur le personnage[14] et souhaite que la fin soit plus heureuse »[15]. De nombreux autres interprĂštes sont Ă©voquĂ©s, notamment Tom Hanks, Jim Carrey, Gary Oldman, William Hurt et Robert Downey Jr.[16]. Ces deux derniers expriment leur intĂ©rĂȘt pour le rĂŽle et sont envisagĂ©s alors que Tom Hanks est approchĂ© mais prĂ©fĂšre s'engager sur Le BĂ»cher des vanitĂ©s[10],[11]. Michael Jackson est Ă©galement intĂ©ressĂ© pour tenir le rĂŽle d'Edward[17],[16]. Johnny Depp, qui est alors dĂ©sireux de casser son image d'idole des adolescents associĂ©e Ă  son rĂŽle dans la sĂ©rie 21 Jump Street, lit le scĂ©nario. Selon ses propres termes, Depp pleure comme un nouveau-nĂ© » Ă  la lecture du script et se trouve immĂ©diatement des connexions personnelles et Ă©motionnelles avec l'histoire[18]. Depp et Burton se rencontrent pour la premiĂšre fois en avril 1989 au Bel Age Hotel de Los Angeles[13],[16] mais, mĂȘme si l'entrevue se passe bien, l'acteur estime que ses chances sont assez minces en raison de la concurrence d'interprĂštes plus cĂ©lĂšbres[19]. Le premier choix de Burton se porte nĂ©anmoins sur Depp, le rĂ©alisateur expliquant que ses yeux ont retenu mon attention, c'est un Ă©lĂ©ment trĂšs important pour moi, et le regard d'Edward allait ĂȘtre une chose capitale puisque c'est un personnage quasi muet »[13]. Pour prĂ©parer son rĂŽle, Depp visionne beaucoup de films de Charlie Chaplin afin d'Ă©tudier comment faire passer des sentiments sans dialogues[20]. Burton approche tout de suite Winona Ryder, petite amie de Depp Ă  cette Ă©poque, pour tenir le rĂŽle de Kim en raison de leur collaboration trĂšs positive sur Beetlejuice[21]. Drew Barrymore auditionne Ă©galement pour le rĂŽle[22] mais Ryder est le premier membre de la distribution Ă  ĂȘtre attachĂ© au projet[11]. Dianne Wiest est cependant la premiĂšre Ă  signer et Burton explique Ă  son sujet Elle a Ă©tĂ© la premiĂšre Ă  lire le scĂ©nario, Ă  le soutenir, et elle a entraĂźnĂ© dans son sillage de nombreux autres comĂ©diens parce qu'elle est trĂšs respectĂ©e dans la profession »[23]. Crispin Glover auditionne pour le rĂŽle de Jim mais c'est Anthony Michael Hall qui est finalement choisi[10]. Kathy Baker, connue pour ses rĂŽles dramatiques, voit dans le personnage de Joyce, la voisine qui essaie de sĂ©duire Edward, une occasion parfaite de percer dans la comĂ©die[11]. Alan Arkin, choisi pour le rĂŽle de Bill Boggs, avoue que sa premiĂšre lecture du script l'a laissĂ© un peu perplexe. Rien n'avait de sens pour moi jusqu'Ă  ce que je voie les dĂ©cors. L'imagination visuelle de Burton est extraordinaire »[11]. Le rĂŽle de l'inventeur est Ă©crit spĂ©cifiquement pour Vincent Price, idole de jeunesse de Burton avec qui il est devenu ami aprĂšs le tournage du court-mĂ©trage Vincent 1982. C'est le dernier rĂŽle tenu par Price au cinĂ©ma avant sa mort, survenue en 1993[24]. Tournage Burbank est envisagĂ© comme possible lieu de tournage pour la banlieue rĂ©sidentielle oĂč se dĂ©roule l'essentiel du film, mais Burton estime que la ville s'est beaucoup trop transformĂ©e depuis son enfance. Il choisit plutĂŽt de tourner en Floride afin d'ĂȘtre loin d'Hollywood et parce que les banlieues rĂ©sidentielles de cet État ressemblent Ă  celles de sa jeunesse en Californie[25]. Le film est donc principalement tournĂ© Ă  Lutz et Land O' Lakes, ainsi qu'au Southgate Shopping Center de Lakeland[26],[27]. Une cinquantaine de familles donnent leur accord pour que l'Ă©quipe du film tourne dans leurs maisons et refasse leurs dĂ©corations intĂ©rieures et extĂ©rieures[28]. Le chef dĂ©corateur Bo Welch transforme le quartier choisi pour le tournage en suivant les indications de Burton, supprimant les ornementations sortant de l’ordinaire et peignant les façades dans des couleurs pastels afin de le rendre encore plus fade[29]. Welch dĂ©cide de repeindre les façades uniquement en quatre couleurs, vert, rose, jaune et bleu, afin d'unifier l'aspect du quartier[30], et rĂ©duit Ă©galement la taille des fenĂȘtres pour donner une impression de paranoĂŻa[31]. Les sculptures de haies gĂ©antes créées par Edward sont fabriquĂ©es en recouvrant des armatures mĂ©talliques par des grillages et en tissant par-dessus des milliers de brindilles en plastique[32]. Le dĂ©cor extĂ©rieur du chĂąteau fait plus de 25 mĂštres de hauteur ; il est construit prĂšs de Dade City[29]. Le tournage du film dure plus de trois mois, du 26 mars au 19 juillet 1990. Il crĂ©e des centaines d'emplois temporaires dans l'aire urbaine de la baie de Tampa et injecte plus de 4 000 000 $ dans l'Ă©conomie locale[33]. Les intĂ©rieurs du chĂąteau sont tournĂ©s en dernier dans un studio de Los Angeles[31]. Pour crĂ©er les mains en lames de ciseaux d'Edward, Burton fait appel Ă  Stan Winston, qui a dĂ©jĂ  travaillĂ© sur Aliens, le retour et Predator et qui collaborera Ă  nouveau avec Burton en rĂ©alisant le maquillage du Pingouin pour Batman Le DĂ©fi[34]. Le costume et le maquillage que Depp doit porter nĂ©cessitent presque deux heures par jour pour ĂȘtre appliquĂ©s[35]. Les lames faites de plastique dur sont fixĂ©es sur des gants en urĂ©thane souple et Depp s'entraĂźne Ă  les manier avant le tournage. L'acteur blesse nĂ©anmoins Hall au bras avec une de ses lames lors du tournage d'une scĂšne, la blessure Ă©tant toutefois sans gravitĂ©[28]. Le costume trĂšs serrĂ© que Depp doit porter n'est pas suffisamment aĂ©rĂ©, et l'acteur est victime de plusieurs malaises en dĂ©but de tournage. Depp prend l'initiative de supprimer plusieurs rĂ©pliques de son personnage, estimant que celui-ci doit parler le moins possible et d'une maniĂšre enfantine. Il adopte un jeu tout en retenue, s'appuyant essentiellement sur son regard, ce qui inquiĂšte Burton au premier abord. Mais le rĂ©alisateur est totalement enthousiaste aprĂšs avoir visionnĂ© les premiers rushes[28]. Durant le tournage, Burton s'amuse Ă©galement beaucoup de l'apparence qu'il a donnĂ©e Ă  Winona Ryder, l'affublant d'une perruque blonde et d'une tenue de pom-pom girl et crĂ©ant ainsi un personnage totalement Ă  contre-emploi pour l'actrice qui dĂ©testait ce genre de filles quand elle Ă©tait au lycĂ©e[37]. Au sujet de la relation entre Depp et Ryder, Burton affirme qu'ils ont Ă©tĂ© trĂšs professionnels durant tout le tournage et que leur histoire d'amour a contribuĂ© Ă  renforcer le cĂŽtĂ© romantique du film[28]. Bande originale La bande originale du film est composĂ©e par Danny Elfman, dont c'est la quatriĂšme collaboration avec Burton en autant de films du rĂ©alisateur. Elfman s'inspire des Ɠuvres de Piotr Ilitch TchaĂŻkovski, et notamment de Casse-Noisette, pour composer sa musique et l'enregistre avec un orchestre de soixante-dix-neuf musiciens[38]. Trois chansons de Tom Jones sont aussi utilisĂ©es pour le film Delilah, With These Hands et It's Not Unusual, cette derniĂšre Ă©tant plus tard rĂ©utilisĂ©e par Burton et Elfman dans Mars Attacks! 1996. Elfman cite la musique de ce film comme sa composition favorite parmi celles qu'il a rĂ©alisĂ©es[39]. Accueil Box-office AprĂšs le tournage, les responsables de 20th Century Fox sont si inquiets Ă  propos de l'apparence d'Edward qu'ils tentent de tenir secrĂštes les images de Depp en costume jusqu'Ă  la sortie du film[29]. Les projections tests du film sont encourageantes et Joe Roth, le prĂ©sident de 20th Century Fox, envisage d'assurer sa promotion Ă  l'Ă©chelle de celle d'un blockbuster avant d'y renoncer, pour que le film trouve sa propre place et ne soit pas sorti de son univers si particulier[40]. AprĂšs une sortie limitĂ©e dans deux salles le 7 dĂ©cembre 1990, le film sort aux États-Unis le 14 dĂ©cembre 1990 dans 1 023 salles et rapporte 6 325 249 $ pour son premier week-end d'exploitation[41]. Il rapporte dans le monde entier 86 024 005 $, dont 56 362 352 $ aux États-Unis[41]. Il se classe ainsi au 18e rang du box-office mondial des films sortis en 1990[42] et est largement bĂ©nĂ©ficiaire comparativement Ă  son budget de 20 000 000 $. En France, il rĂ©alise 618 261 entrĂ©es[43]. Pays ou rĂ©gion Box-office Date d'arrĂȘt du box-office Nombre de semaines États-Unis 56 362 352 $ 10 fĂ©vrier 1991 10 France 618 261 entrĂ©es - - Total mondial 86 024 005 $ - - Accueil critique Le film reçoit un accueil critique trĂšs positif. Il recueille 91 % de critiques favorables, avec un score moyen de 7,7⁄10 sur la base de 55 critiques collectĂ©es, sur le site Rotten Tomatoes[44]. Sur le site Metacritic, il obtient un score de 74⁄100, sur la base de 19 critiques collectĂ©es[45]. En 2008, le magazine Empire le classe Ă  la 66e place dans sa liste des 500 meilleurs films de tous les temps[46]. Les Cahiers du cinĂ©ma le classent au 7e rang de leur liste des meilleurs films de 1991[47]. Parmi les critiques positives, Owen Gleibermen, d’Entertainment Weekly, donne au film la note de A-, affirmant qu'il s'agit du film le plus sincĂšre » de Tim Burton, rehaussĂ© par l' adorable musique de conte de fĂ©es » de Danny Elfman, et que le personnage d'Edward est sa rĂ©ussite la plus pure ». Il regrette nĂ©anmoins certaines faiblesses dans la narration[48]. Pour Janet Maslin, du New York Times, Burton se rĂ©vĂšle ĂȘtre d'une inventivitĂ© impressionnante » et le film, visuellement obsĂ©dant, est le conte d'une gentillesse incomprise et d'une crĂ©ativitĂ© Ă©touffĂ©e, du pouvoir qu'a la civilisation de corrompre l'innocence, d'une belle insouciante et d'une bĂȘte au grand cƓur »[49]. Desson Howe, du Washington Post, estime que l'interprĂ©tation de Johnny Depp est parfaite, que Burton a construit un monde surrĂ©aliste et amusant, et que, si la fin peut laisser insatisfait, il y a trop Ă  apprĂ©cier dans le film pour que cela le gĂąche[50]. Jo Berry, du magazine Empire, Ă©voque une fable moderne qui rĂ©ussit admirablement en tant que comĂ©die tranchante et histoire d'amour douloureusement triste », servie par des dĂ©cors imaginatifs », une histoire fascinante » et de brillantes interprĂ©tations, souvent Ă  contre-emploi, notamment celle de Depp[51]. Richard Corliss, du Time, trouve qu'il s'agit d'une comĂ©die pleine d'esprit » qui se termine de façon poignante et d'une des fables les plus lumineuses et douce-amĂšres » qu'il ait vues[52]. Et pour Peter Travers, de Rolling Stone, il s'agit du film fantastique le plus comique, romantique et lancinant » Ă  la fois, bĂ©nĂ©ficiant d'une interprĂ©tation formidable » de Depp ; le film comporte quelques scĂšnes maladroites » ou trop chargĂ©es » et n'est donc pas parfait » mais est quelque chose de mieux de la pure magie »[53]. Du cĂŽtĂ© des critiques nĂ©gatives, Roger Ebert, du Chicago Sun-Times, donne au film 2 Ă©toiles sur 4, affirmant que l'histoire et les personnages ne sont pas Ă  la hauteur du talent visuel de Burton et que la fin est si faible qu'elle en est dĂ©primante »[54]. Mick La Salle, du San Francisco Chronicle, estime que le film n'est pas engagĂ© Ă©motionnellement » mais, au contraire, suffisant et miĂšvre »[55]. Et Jonathan Rosenbaum, du Chicago Reader, trouve que le film ne convainc jamais pleinement » malgrĂ© son originalitĂ© et les dĂ©cors saisissants » et que l'interprĂ©tation de Depp n'est pas Ă  la hauteur de celles des interprĂštes principaux des prĂ©cĂ©dents films de Burton[56]. En France, Iannis Katsahnias, des Cahiers du cinĂ©ma, Ă©voque une rĂ©ussite absolue », un conte de fĂ©es magique, symphonie mĂ©lancolique en quatre couleurs pastels » portĂ© par ses principaux interprĂštes Depp sublime », Dianne Wiest absolument gĂ©niale » et Winona Ryder merveilleuse d’ambiguĂŻtĂ© ». Il met en avant la mise en abyme du conte essayant de crĂ©er une illusion narrative tout en rĂ©duisant le scĂ©nario au strict minimum, visant la perte du spectateur, l'Ă©vanouissement de la logique et de la vraisemblance par l'accumulation des dĂ©tails »[57]. Les rĂ©dacteurs de La Revue du cinĂ©ma, dans sa rĂ©trospective annuelle, estiment que le film est une belle rĂ©ussite sur le plan de l'imagerie, que son ton est Ă  la fois satirique, romantique et visionnaire » et qu'il est troublant par sa capacitĂ© Ă  confĂ©rer une ferveur, une souffrance et une folie proprement humaines Ă  des personnages issus des univers les plus dĂ©libĂ©rĂ©ment factices »[58]. Pour FrĂ©dĂ©ric Strauss, de TĂ©lĂ©rama, il s'agit du plus beau film » de Burton, qui donne toute la mesure de son goĂ»t du merveilleux », oĂč il rĂ©alise pleinement son ambition de raconter une histoire par le jeu des couleurs » et traite brillamment de la tolĂ©rance et de la peur de l'autre »[59]. Thomas Bourguignon, de Positif, est plus nuancĂ©, affirmant que cette tentative d'aborder Ă  la fois le conte de fĂ©es et le conte philosophique, critique corrosive du conformisme amĂ©ricain » est une satire souvent drĂŽle dans sa mise en scĂšne » mais reste assez superficielle et convenue dans ses thĂšmes » et que l'aspect sentimental du conte de fĂ©es ne se prĂȘte pas toujours Ă  la distanciation ironique du conte voltairien » mais constitue pourtant une tentative aboutie de modernisation du conte, oĂč l'aveuglante naĂŻvetĂ© de l'histoire recouvre un vaste champ symbolique, Ă©motionnel et poĂ©tique »[60]. Distinctions Le film a Ă©tĂ© rĂ©compensĂ© par le prix Hugo, le Saturn Award du meilleur film fantastique et le BAFTA Award des meilleurs dĂ©cors. Il a reçu trois autres nominations aux BAFTA Awards, ainsi qu'une nomination pour l'Oscar des meilleurs maquillages et coiffures, et Johnny Depp a Ă©tĂ© nommĂ© pour le Golden Globe du meilleur acteur dans un film musical ou une comĂ©die. Il fait partie de la liste du BFI des 50 films Ă  voir avant d'avoir 14 ans Ă©tablie en 2005 par le British Film Institute[61]. RĂ©compenses AnnĂ©e CĂ©rĂ©monie ou rĂ©compense Prix LaurĂ©ates 1991 Prix Hugo[62] Meilleur film 1992 BAFTA Awards[63] Meilleurs dĂ©cors Bo Welch Saturn Awards Meilleur film fantastique Prix Sant Jordi du cinĂ©ma Meilleur film Ă©tranger Meilleure actrice Ă©trangĂšre Winona Ryder Nominations AnnĂ©e CĂ©rĂ©monie ou rĂ©compense Prix NommĂ©es 1991 Oscars du cinĂ©ma[65] Meilleur maquillage Ve Neill et Stan Winston Golden Globes[66] Meilleur acteur dans un film musical ou une comĂ©die Johnny Depp NSFC Awards Meilleure actrice dans un second rĂŽle Dianne Wiest 1992 British Academy Film and Television Arts Awards[63] Meilleurs costumes Colleen Atwood Meilleurs maquillages et coiffures Ve Neill Meilleurs effets visuels Stan Winston Saturn Awards Meilleure actrice Winona Ryder Meilleure musique Danny Elfman Meilleurs costumes Colleen Atwood Meilleur acteur dans un second rĂŽle Alan Arkin Meilleure actrice dans un second rĂŽle Dianne Wiest Grammy Awards Meilleure bande originale Danny Elfman Analyse Un chĂąteau d'aspect gothique. Selon Tim Burton, les thĂšmes principaux du film sont l'isolement et la dĂ©couverte de soi. Les ciseaux symbolisent pour lui le cĂŽtĂ© Ă  la fois destructeur et crĂ©atif d'Edward[67]. Le chĂąteau gothique est un dĂ©cor que Burton associe Ă  la solitude mais qui est aussi une rĂ©action Ă  la banlieue rĂ©sidentielle[68]. Il Ă©voque cette banlieue comme un endroit oĂč il n'y a ni histoire, ni culture, ni passion pour quoi que ce soit. Les choix qui y sont offerts sont de se conformer Ă  la norme et ainsi de sacrifier une partie de sa personnalitĂ©, ou bien de dĂ©velopper une vie intĂ©rieure trĂšs riche qui fait se sentir diffĂ©rent[69]. Burton affirme toutefois que ce n'est pas un mauvais endroit. C'est un endroit bizarre. J'ai essayĂ© de maintenir un Ă©quilibre dĂ©licat en le rendant amusant et Ă©trange sans porter de jugement catĂ©gorique »[30]. La fin du film, oĂč une foule en colĂšre poursuit la crĂ©ature » jusqu'au chĂąteau, trouve son inspiration principale dans le point culminant du film Frankenstein 1931, oĂč figure une scĂšne similaire[68]. L'Ă©poque Ă  laquelle se dĂ©roule l'histoire est volontairement laissĂ©e indĂ©finie mĂȘme si elle rappelle les annĂ©es 1950. Le film prĂ©sente une structure semblable Ă  un conte de fĂ©es avec un prologue et un Ă©pilogue oĂč la grand-mĂšre prĂ©sente et conclut l'histoire[70]. Thomas Bourguignon, de Positif, voit le film comme un conte de fĂ©es moderne oĂč le hĂ©ros doit sortir de son isolement Ă  travers un parcours initiatique afin d'opĂ©rer sa mĂ©tamorphose le costume d'Edward pouvant ĂȘtre comparĂ© Ă  la chrysalide d'un papillon[60]. Peg y joue le rĂŽle de la gentille fĂ©e qui tente d'aider Edward Ă  trouver sa place au sein des hommes, avec pour toute baguette magique un simple pinceau de cosmĂ©tique », Kim celui de la belle princesse Ă  conquĂ©rir », et les amies de Peg ceux des mĂ©chantes sorciĂšres dont les rĂ©unions tĂ©lĂ©phoniques semblent tisser une toile de malĂ©fices ». Mais, contrairement au conte de fĂ©es classique, Edward ne rĂ©ussit pas sa mĂ©tamorphose. Il semble d'abord s'intĂ©grer Ă  travers son art, passant du travail sur les vĂ©gĂ©taux Ă  celui sur les animaux puis les humains avant d'ĂȘtre rejetĂ© et de travailler le minĂ©ral, la glace, symbole de puretĂ© mais aussi d'immobilitĂ© ». Il rate aussi son initiation sexuelle et crĂ©e au lieu de procrĂ©er, fĂ©condant ainsi les esprits plutĂŽt que les corps » en apportant la beautĂ© et la puretĂ© qui sont Ă  mĂȘme de crĂ©er un monde nouveau ». Sa fonction n'est pas de s'intĂ©grer au monde mais de rester Ă  l'Ă©cart, la dĂ©couverte de soi Ă©tant ici celle d'une vocation artistique[60]. Selon Antoine de Baecque, l'angoisse urbaine » moderne est vue sous l'angle inĂ©dit du conte de fĂ©es et les paysans du XVIIe siĂšcle prennent pour l'occasion l'apparence de banlieusards amĂ©ricains. Ceux-ci tentent de conformer Edward Ă  leur norme et le traitent par l'intolĂ©rance quand ils s'aperçoivent de leur Ă©chec[71]. Pour Alexandre Tylski, dans la revue en ligne Cadrage, le film traite avant tout de la juxtaposition entre le conformisme et le fantasque », la rencontre entre les habitants d'une banlieue rĂ©sidentielle conventionnelle et Edward, jeune homme crĂ©atif mais coupĂ© du monde par les ciseaux qui lui tiennent lieu de mains[72]. L'opposition entre ces deux univers est mise en valeur dĂšs le dĂ©but du film Ă  travers le contraste entre le chĂąteau gothique et expressionniste oĂč vit Edward et le quartier rĂ©sidentiel situĂ© en contrebas oĂč toutes les maisons se ressemblent. Le grand trou dans le toit du chĂąteau est pour Tylski une allĂ©gorie du trou qu'Edward a dans le cƓur, ce dernier Ă©tant condamnĂ© Ă  vivre en reclus en raison de sa diffĂ©rence. Edward compense le manque qu'il ressent par une crĂ©ativitĂ© dĂ©bordante, sculptant les haies et la glace et crĂ©ant Ă  la fin du film une rĂ©alitĂ© qui vient se greffer sur le quotidien puisque les flocons qu'il crĂ©e en taillant la glace tombent en neige sur le quartier. Edward Ă©tant trĂšs peu loquace, Burton fait passer ses sentiments Ă  travers son regard. Ainsi, lorsque Edward est interrogĂ© sur un plateau de tĂ©lĂ©vision et qu'on lui demande s'il a une petite amie, il reste muet mais son regard, par un effet de miroir inĂ©dit », croise celui de Kim via l'Ă©cran de tĂ©lĂ©vision. Le regard, et avant tout celui de Burton sur ses personnages, est pour Tylski un autre thĂšme trĂšs important du film, et celui qu'il trouve le plus marquant est celui de l'inventeur au moment de sa mort, un regard horrifiĂ© soit par la conscience de sa mort soit par la conscience soudaine d'avoir créé un ĂȘtre inachevĂ© »[72]. Pour Bourguignon, la satire du conformisme est visible Ă  travers les personnages stĂ©rĂ©otypĂ©s. À l'instar du travail Ă  la chaĂźne qu'accomplissent dans le manoir des machines aux formes humaines, chaque individu semble programmĂ©, sa place attribuĂ©e, sa fonction dĂ©terminĂ©e dans le processus social ». Seule Kim parvient Ă  y Ă©chapper grĂące au pouvoir libĂ©rateur de l'amour, seul capable de nous rendre unique »[60]. Influence culturelle Edward aux mains d'argent reprĂ©sentĂ© en cosplay. Tim Burton considĂšre le film comme son Ɠuvre la plus personnelle[73] et s'affirme avec ce film comme la quintessence du rĂ©alisateur gothique », saisissant la sensibilitĂ© de la culture gothique aussi bien dans la forme que dans le fond et s'Ă©rigeant en dĂ©fenseur du mouvement contre les stĂ©rĂ©otypes nĂ©gatifs rĂ©pandus par les mĂ©dias[74]. Le film marque la premiĂšre collaboration entre le rĂ©alisateur et Johnny Depp et contribue Ă  lancer la carriĂšre de ce dernier[28]. En 2005, le chorĂ©graphe Matthew Bourne crĂ©e une adaptation du film avec l'aide de Caroline Thompson et Danny Elfman. Cette adaptation sous forme de danse contemporaine comporte uniquement de la danse et de la musique, sans chant ni dialogue, et est créée au Sadler's Wells Theatre de Londres avant de partir en tournĂ©e Ă  travers le monde[75],[76]. En 2010, le metteur en scĂšne Richard Crawford crĂ©e Ă  Brooklyn une piĂšce de théùtre basĂ©e sur le film[77]. Entre 2014 et 2015, une suite du film se dĂ©roulant plusieurs dĂ©cennies plus tard est publiĂ©e par IDW sous la forme d'une bande dessinĂ©e en dix numĂ©ros scĂ©narisĂ©e par Kate Leth avec des dessins de Drew Rausch[78]. La chanson Scissorhands The Last Snow du groupe de metal gothique Motionless in White, qui figure sur leur album Creatures 2010, rend hommage Ă  l'impact qu'a eu le film sur le mouvement gothique[79]. L'Ă©pisode Un cheveu dans la soupe The Barber de la cinquiĂšme saison de la sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e Seinfeld fait plusieurs rĂ©fĂ©rences au film[80], de mĂȘme qu'un Ă©pisode des Simpson intitulĂ© Homer aux mains d'argent Homer Scissorhands[81]. Une espĂšce d'arthropode Ă©teinte depuis la pĂ©riode du Cambrien et aux pinces rappelant les mains-ciseaux d'Edward a Ă©tĂ© nommĂ©e Kooteninchela deppi en hommage Ă  l'acteur Johnny Depp et Ă  son rĂŽle dans le film[82]. Éditions en vidĂ©o Sur le marchĂ© vidĂ©o, Edward aux mains d'argent est d'abord distribuĂ© en VHS quelques mois aprĂšs sa sortie au cinĂ©ma. Il sort en DVD le 5 septembre 2000 en rĂ©gion 1[83] et le 25 octobre 2000 en rĂ©gion 2. Cette version en DVD comprend les commentaires audio de Tim Burton et Danny Elfman et un court making-of du film. La version en disque Blu-ray sort le 9 octobre 2007 en rĂ©gion 1[83] et le 4 janvier 2008 en rĂ©gion 2. Elle ne comporte pas de bonus supplĂ©mentaires par rapport Ă  la version en DVD[85]. 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 » OCLC 494239726 — Document pĂ©dagogique Ă©ditĂ© dans le cadre du dispositif École et cinĂ©ma. Antoine de Baecque, Tim Burton, Paris, Cahiers du cinĂ©ma, 2007 ISBN 2866424751 Tim Burton et Mark Salisbury, Burton on Burton, Points, 2009 ISBN 978-2-7578-3154-0 Liens externes Ressources relatives Ă  l'audiovisuel Centre national du cinĂ©ma et de l'image animĂ©e CinĂ©-Ressources CinĂ©mathĂšque quĂ©bĂ©coise en AllMovie en American Film Institute it en Metacritic en Movie Review Query Engine de OFDb en Oscars du cinĂ©ma en Rotten Tomatoes mul The Movie Database Ressource relative aux beaux-arts en Museum of Modern Art Ressource relative Ă  la bande dessinĂ©e en Comic Vine
IntroductionDepuis 1999, Edward aux mains d’argent fait rĂȘver ses spectateurs par sa mise en scĂšne magique et intemporelle sublimĂ©e par son image,
SYNOPSIS Edward Scissorhands n`est pas un garçon ordinaire. CrĂ©ation d`un inventeur, il a reçu un cƓur pour aimer, un cerveau pour comprendre. Mais son concepteur est mort avant d`avoir pu terminer son oeuvre et Edward se retrouve avec des lames de mĂ©tal et des instruments tranchants en guise de doigts. .................................................................... LES CINQ PREMIERES MINUTES Edward aux mains d’argent est le quatriĂšme long-mĂ©trage de Tim Burton, grand gamin de 38 ans devenu par ailleurs l’un des cinĂ©astes amĂ©ricains actuels les plus passionnants, qui plus est ne se prenant absolument pas au sĂ©rieux. De Pee-Wees big adventure Ă  Sleepy Hollow, Burton, en bon dĂ©miurge issu du monde de l’animation il a dĂ©butĂ© comme animateur des niaiseries des productions Disney a toujours donnĂ© vie Ă  de singuliĂšres personnalitĂ©s, marginalisĂ©es par une sociĂ©tĂ© amĂ©ricaine hiĂ©ratique et guindĂ©e. Ce serait trop simple de dire que le cinĂ©aste ressemble Ă  ses crĂ©atures, physiquement ou moralement, Ă  limage de ce grand dadais de Pee Wee dans sa maison pleine de jouets, ou de cet Edward mĂ©lancolique en forme de sĂ©cateur, proche de Jack, le squelette dĂ©senchantĂ© de The nightmare before Christmas. L’ambivalence des personnages burtoniens s’exprime le plus souvent par une inexorable maladresse qui les oblige Ă  exercer le mal tout en voulant faire le bien c’est Jack voulant organiser son propre NoĂ«l qui s’achĂšve en fiasco Ă©pouvantant les enfants d’une banlieue proprette, c’est encore Edward Scissorhands, inconscient de son handicap qui lui fait croiser le fer Ă  chaque fois qu’il tend la main. DerriĂšre cette attention particuliĂšre Ă  ses personnages, ses hĂ©ros au grain de folie adouci par l’amertume propre aux laissĂ©s pour compte, se cache aussi bien une rĂ©flexion sur la normalitĂ©, la diffĂ©rence, l’altĂ©ritĂ©, et se profile enfin la question de la solitude de l’artiste, son dĂ©sir d’indĂ©pendance, sa dĂ©termination Ă  proposer une " vision du monde " qu’il souhaite avant tout faire partager. C'Ă©tait l’un des aspects de Ed Wood, son avant-dernier film, ou la tentative Ă©mouvante de montrer notamment que la crĂ©ation, rĂ©ussie ou non, passe avant tout par un enthousiasme aveugle et dĂ©mesurĂ©, une insouciance Ă  faire fi des critiques les plus noires pour prĂ©server un dĂ©sir artistique personnel. Faire Ed Wood ou Edward aux mains d’argent, c'Ă©tait avant tout montrer la rĂ©sistance de l’artiste l’artiste comme ĂȘtre naĂŻf et dĂ©senchantĂ© contre le plus grand nombre, contre l’insignifiance ou la mĂ©chancetĂ©. Pour conclure cette prĂ©sentation trop brĂšve et superficielle de l’univers de Tim Burton, il faut souligner la formidable capacitĂ© d’invention du cinĂ©aste, la cohĂ©rence de son Ă©quipe technique notamment par le travail effectuĂ© par Henry Selick pour le film d’animation l’étrange NoĂ«l de Mr Jack et rappeler son association unique avec le compositeur Danny Elfman, depuis les dĂ©buts de Burton en 1985, qui culmina en 1994 avec la BO magique de Nightmare Before Christmas.

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News et dossiers Photos Casting Date de sortie 09/04/1991 Au cinĂ©ma 01h45 Titre original Edward Scissorhands RĂ©alisĂ© par Tim Burton Avec Johnny Depp , Winona Ryder , Dianne Wiest , Alan Arkin , Anthony Michael Hall , Vincent Price , Kathy Baker , Robert Oliveri , Conchata Ferrell , Caroline Aaron , Dick Anthony Williams , O-Lan Jones , Susan Blommaert , Linda Perri , John Davidson , Biff Yeager , Donna Pieroni , Alan Fudge , Brett Rice , Marc Macaulay , Stuart Lancaster , Steven Brill , Gina Gallagher , Aaron Lustig , Peter Palmer II , Kathy Lockwood , Nick Carter II , Tim Rerucha Genre ComĂ©die dramatique, Fantastique, Romance NationalitĂ© États-Unis ComĂ©die dramatique Fantastique Romance Synopsis Edward aux mains d'argent Edward n'est pas un garçon ordinaire. CrĂ©ation d'un inventeur, il a reçu un cƓur pour aimer, un cerveau pour comprendre. Mais son concepteur est mort avant d'avoir pu terminer son Ɠuvre et Edward se retrouve avec des lames de mĂ©tal et des instruments tranchants en guise de doigts. derniĂšres news et dossiers Edward aux mains d'argent Batman, Beetlejuice, Big Fish... le meilleur et le pire de Tim Burton D'Edward aux mains d'argent Ă  Alice au pays des merveilles, de Batman, le dĂ©fi Ă  Dark Shadows, de Big Eyes Ă  Dumbo... Dossier - Film 29/03/2019 Le Dumbo de Tim Burton dĂ©voile ses personnages dans des affiches qui piquent les yeux Disney recycle ses classiques et c'est au tour de Dumbo de passer Ă  la lessiveuse. Mais attention, c'est Tim Burton qui appuie sur le bouton... ActualitĂ© - Film 06/01/2019 Edward aux mains d'argent Johnny Depp explique pourquoi il a cru que Tom Hanks allait le remplacer en plein tournage Edward aux mains d'argent est un des chefs d’Ɠuvre de Tim Burton, une des plus belles performances de Johnny Depp. Et si tout avait Ă©tĂ© diffĂ©rent ? ActualitĂ© - Film 05/12/2018 Voir toutes les news et dossiers sur Edward aux mains d'argent derniĂšres photos Edward aux mains d'argent Voir toutes les photos de Edward aux mains d'argent
Edwardaux mains d'argent. à vendre pour 700.000 dollars. La maison de 130 mÚtres carrés est située dans la ville de Lutz, dans la région de Tampa Bay en Floride. Dylan Todd Photography
PubliĂ© le 09/03/2022 Ă  0600 La maison de 130 mĂštres carrĂ©s est situĂ©e dans la ville de Lutz, dans la rĂ©gion de Tampa Bay en Floride. Dylan Todd Photography / Capture d'Ă©cran Instagram our_scissorland La bĂątisse de 130 m2 avec son jardin aux buissons torsadĂ©s et aux allĂ©es blanches du 1774 Tinsmith Circle en Floride a servi de dĂ©cor au film rĂ©alisĂ© par Tim Burton en 1990. Elle est mĂȘme devenue un temple Ă  l'honneur du personnage incarnĂ© par Johnny Depp. Le domicile de la famille Boggs, au sein duquel a vĂ©cu le personnage d'Edward aux mains d'argent, est Ă  vendre avec tout une collection de souvenirs du tournage pour la somme de dollars environ euros. Un objet de collection ultime pour les fans de Tim Burton, en vente depuis lire aussiLa maison des Griffes de la nuit vendue pour 3 millions de dollarsLa bĂątisse aux buissons torsadĂ©s n'a pas changĂ©. SituĂ©e au 1774 Tinsmith Circle Ă  Lutz, dans la rĂ©gion de Tampa Bay en Floride, la maison a servi au tournage du film Edward aux mains d'argent 1990, rĂ©alisĂ© par Tim Burton et interprĂ©tĂ© par Johnny Depp, Winona Ryder et Dianne Wiest. Lors de sa sortie, Johnny Depp a fait sensation dans le personnage d'Edward, un jeune homme créé par un inventeur mystĂ©rieux, qui lui a donnĂ© un cƓur avant de mourir et de lui attribuer des mains. Recueilli par la famille Boggs, il vit dans une jolie banlieue rĂ©sidentielle, loin du manoir sombre et dĂ©labrĂ© dans lequel il a Ă©tĂ© retrouvĂ© la figure balafrĂ©e et apeurĂ©e, avec des ciseaux en guise de le dehors, les buissons taillĂ©s en spirales et les allĂ©es de cailloux blancs dĂ©finissent, comme Ă  l'Ă©poque, l'entrĂ©e du terrain de 700 mĂštres carrĂ©s dont 130 sont occupĂ©s par la bĂątisse de plain-pied. Une empreinte visuelle signĂ©e Tim Burton, toujours visible dans et Ă  l'extĂ©rieur de la maison. ComposĂ©e de trois chambres et de deux salles de bains, toutes les piĂšces de la maison sont dĂ©corĂ©es Ă  l'effigie d'Edward aux mains d'argent. De nombreuses peintures et photographies rappellent des scĂšnes mythiques du long-mĂ©trage, ainsi que d'autres produits dĂ©rivĂ©s exposĂ©s en vitrines, qui seront vendus en lot avec la maison. L'une des piĂšces les plus singuliĂšres n'est autre qu'une rĂ©plique grandeur nature du personnage de Tim Burton, situĂ©e dans la cuisine dont le papier peint est l'exacte rĂ©plique du tournage. Un choix voulu par les en 2020 pour dollars par Joey Dahlia et sa femme Sharon, la maison est donc avant tout un musĂ©e qui rend hommage au film. D'ailleurs, aprĂšs s'ĂȘtre investi corps et Ăąme dans la dĂ©coration, le couple a dĂ©cidĂ© d'attribuer un nom Ă  la maison Scissorland». Ils lui ont mĂȘme créé une page Instagram, qui rĂ©unit Ă  ce jour prĂšs de 3000 followers, oĂč photos, vidĂ©os et anecdotes sur le long-mĂ©trage sont partagĂ©es. Si vous achetez la maison, tous ces objets sont Ă  vous», a prĂ©cisĂ© le propriĂ©taire dans l'annonce de vente.
Zo4DaN.
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