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Vous êtes personnalité e-commerce 2018, élue par la profession. Une réaction? Je pense que cette récompense, décernée par la profession, salue le travail de toute l'équipe de Zalando. Nous avons prouvé sur le marché français que nous pouvions agir comme des locaux. Ce prix, c'est la démonstration qu'un leader européen peut être reconnu dans un marché local comme un moteur d'excellence. Que retiendrez-vous de l'année 2018 pour Zalando? Pour Zalando France, l'année 2018 restera celle de l'aboutissement de gros projets. Avec notre agence française, nous avons lancé une campagne d'envergure qui reprend des éléments culturels du marché français. Par ailleurs, l'année 2018 a vu l'aboutissement des projets de livraison accélérée que nous avons mis en place avec Chronopost, la livraison à J+1 en point relais. Concernant le paiement, l'option "J'essaye avant et je paye après" est en train de prendre des proportions très importantes. C'est devenu le moyen de paiement le plus important de notre site. Ce service conçu spécifiquement pour la France a été lancé, il y a un an et demi, et nous l'avons déployé progressivement. En Allemagne, Autriche et Suisse, le paiement sur facture est une tradition, et les consommateurs sont habitués, dans les pays germaniques, à payer en différé à la réception de leur facture. En France, nous avons pris le moyen de paiement le plus utilisé, la carte bleue, auquel nous avons appliqué ce même principe de paiement différé. 2018 a été une année charnière de l'accélération de la croissance en France. "Less is more il vaut mieux êter très focus et aller droit au but pour permettre à tous d'être plus efficaces" Quelles sont les innovations marquantes que vous avez déployées? Nous sommes sur un métier de "matchmaking". Il faut que nous connaissions extrêmement bien nos clientes pour être capables de leur proposer les bons articles. Dans cet objectif, nous travaillons depuis trois ans sur les métiers de l'intelligence artificielle afin de qualifier notre base d'articles. C'est ce que nous appelons la "smart product platform". On peut qualifier les produits à la main, en renseignant la longueur de la manche, la couleur, la matière, la composition d'un vêtement, etc. Pour autant, il y a une limite à la capacité humaine à tagger les produits, et il existe toujours des risques d'erreur. Chez Zalando, chaque produit compte environ 65 attributs et cela peut même aller au-delà. Des équipes travaillent sur la "smart product platform" et nous avons des hub technologiques à Dublin, Helsinki et Lisbonne. Mon équipe "marché" est tournée vers le client final. La data client est analysée de manière très fine. Nous sommes dans des organisations où il y a besoin de multi-compétences pour réussir à obtenir des résultats qui fassent la différence. Son parcours2014 Delphine Mousseau est VP marchés de Zalando en charge du pilotage de l'activité de 7 business units couvrant 15 pays en - 2011 Elle occupe le poste de directeur e-commerce Europe de Tommy Hilfiger en charge du développement de l'activité e-commerce à un niveau - 2007 Amsterdam Insolite et Secrète - Écriture d'un guide touristique sur les lieux secrets à Amsterdam, publié en 5 - 2006 Directeur des opérations de plantes et jardins, pure player, dans l'univers du jardin. Profitable et leader en - 1999 Chef de projet au Boston Consulting Group avec des missions variées dans le domaine des biens de grande consommation, des réseaux de distribution et de la santé. Comment percevez-vous le marché français par rapport à vos autres marchés d'implantation? Le marché français n'est pas facile. Il peut être parfois assez chauvin avec une préférence pour les acteurs locaux. C'est aussi un marché qui a été très éduqué par les ventes privées. Elles ont démarré dès 1998 et l'e-commerce a réellement décollé dans les années 2005-2008. Les consommateurs ont mis du temps avant de comprendre que l'on pouvait bénéficier d'une expérience client en ligne marquée par la profondeur de l'offre et des délais de livraison performants. C'est valable également pour les sites de marques. Lorsque je travaillais chez Tommy Hilfiger, c'était beaucoup plus difficile de percer en France qu'en Allemagne. Outre-Rhin, les gens étaient beaucoup plus enclins à acheter en ligne, quand ils avaient confiance dans la marque. Enfin, le marché français doit beaucoup progresser sur la pénétration du mobile, par comparaison avec les pays nordiques ou même l'Italie, qui est bien plus avancée sur ces sujets. Zalando a mené une stratégie offensive de diversification. Avec quels résultats? Quels sont les segments qui performent le plus? En effet, nous ne sommes pas restés uniquement dans l'univers de la chaussure, car le nombre des achats dans ce domaine vont de deux à quatre par an maximum. Il est donc difficile de créer une relation client via des occasions d'achats aussi peu fréquentes. S'étendre sur plus de catégories pour avoir une part du portefeuille du client plus importante et susciter plus d'opportunités d'achats a vraiment représenté un tournant très audacieux pour Zalando. Très naturellement, nous nous sommes étendus vers le textile et les accessoires. Nous avons également fait le pari de développer le niveau de prix de notre offre. Une cliente veut avoir un look dans lequel elle mixe le côté classiques et le côté tendance, avec des petits prix et d'autres plus élevés. Nous avons aussi ouvert notre offre à l'univers de la beauté. Ces secteurs sont très différents avec des méthodes d'achat différentes, des marges spécifiques. Nous réfléchissons toujours sur le besoin de la cliente et notre légitimité à la servir. Beaucoup de pure players de l'e-commerce sont entrés dans des logiques de création de points de vente physiques. Quelle est votre conviction sur ce sujet? Pendant longtemps, nous étions très fermés et secrets, car nous pensions pouvoir faire mieux nous-mêmes. En 2014, lorsque nous sommes entrés en bourse, nous avons décidé de travailler en plateforme dans un écosystème ouvert. Non pas pour être des distributeurs des marques mais des partenaires de celles-ci, que nous voulons aider à réussir sur Internet. Nous leur donnons l'accès à la data, à des espaces du site qu'elles peuvent gérer elles-mêmes, etc. De la même façon, nous souhaitons travailler avec le retail physique. Nous avons beaucoup de projets en ce sens. Nous avons lancé des intégrations de stocks, qui nous permettent de livrer le jour même depuis les points de vente. Des tests ont été menés sur ce projet avec Adidas à Berlin, par exemple. Dans la mode, au bout de deux mois, votre produit a perdu un quart de sa valeur et, au bout de six mois, la moitié! Il y a un vrai enjeu d'immobilisation du capital et de la marge. Il est donc important de faire tourner les stocks. Avec un partenaire, nous avons mis en place un outil qui nous permet d'intégrer le stock des magasins physiques avec notre activité on line. La solution est en test dans une trentaine de magasins, qui peuvent envoyer la commande directement depuis leur stock. Même si, pour l'heure, nous n'avons pas encore trouvé de solutions miracles, beaucoup d'expérimentations sont à l'étude. Nous avançons dans notre compréhension des synergies possibles dans cet écosystème. Zalando est coté en Bourse depuis 2014. Qu'est-ce que cela vous a apporté? Quand on a la sérénité d'accès aux financements, cela représente, bien sûr, un booster de croissance. Nous avons un coût d'acquisition client que nous connaissons. Donc, si nous sommes capables de connaître la valeur que va représenter ce client durant sa durée de vie et que celle-ci est supérieure au coût d'acquisition, nous pouvons continuer à investir. Le fait de ne pas avoir à lever des fonds à chaque fois que nous avons des opportunités de développement à saisir représente un réel avantage. Cela est valable aussi en ce qui concerne notre activité logistique. Elle est en grande partie réalisée en interne à l'exception, notamment, de notre site de Moissy-Cramayel opéré par Arvato. La plupart des investissements sont faits directement pour le développement de nos entrepôts et cela représente des investissements lourd, rendus possibles par notre capacité financière levée en bourse. Qu'est-ce qui a fait le succès de Zalando? Lorsque j'échange sur ce sujet avec Robert Gentz, l'un des fondateurs de Zalando, il apparaît que l'un des éléments du succès de l'entreprise est paradoxalement de ne pas être rentrée trop tôt sur le marché. Notre site a été lancé en 2008, au moment où l'accès aux financements est devenu européen alors qu'auparavant il était local. Il était alors difficile de lever des fonds au-dessus de 100 millions d'euros autrement que pays par pays. À l'époque, la structure du secteur financier a permis à nos fondateurs de lever rapidement des fonds substantiels. Cela a permis à l'entreprise d'accélérer et de sont vos grands défis à venir? Notre "moto" est le suivant "Réinventer la mode pour le bien de tous". Le mot "réinventer" est la ligne directrice de Zalando. Pour pouvoir proposer des services nouveaux qui ont un sens pour le consommateur et les acteurs de la mode. Mais aussi pour nous réinventer, car nous n'avons pas le choix. Notre secteur est en permanente disruption. Des sites comme Auféminin se sont fait disruptés par des blogueurs. Les modèles changent vite, c'est sidérant. Cela implique que nous ne puissions pas camper sur nos lauriers et que nous devons sans cesse nous remettre en question. Quelle organisation avez-vous déployée pour accompagner cette agilité? Nous sommes nés dans l'agilité, et nous poussons en interne les cycles d'innovation très courts. Par ailleurs, le "devoir d'innovation" est valable pour tout le monde au sein de l'entreprise. Nous avons développé la Hack Week, une semaine durant laquelle chaque département peut proposer des innovations pour essayer de stimuler cette dynamique. Cela permet de sortir du cadre et de créer une réelle émulation... Dates et chiffres-clés de Zalando2008 Création de Zalando à Berlin par Robert Gentz et David Schneider, deux amis d' Inauguration du premier centre logistique en propre près de Lancement de l'app qui atteindra plus d'1 million de téléchargements en moins d'un an. Ouverture d'un deuxième centre logistique à Erfurt, en Entrée sous une pluie de confettis à la Bourse de Francfort.*2015 Ouverture de deux hub tech à Dublin, en Irlande, puis à Helsinki, en Lancement de la catégorie milliards d'euros de chiffre d'affaires en millions de commandes en millions de clients actifs dans 17 pays en millions de visites par des visites se font depuis un mobile.
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Wantedeal» Economies » Qui est le concurrent de Zalando ? Economies. Qui est le concurrent de Zalando ? Quels produits correspondent le mieux au système de ventes privées ? Sommaire. 1 Quels produits correspondent le mieux au système de ventes privées ? 1.1 Comment vente privée gagner de l’argent ? 1.2 Comment être invité aux
Email Print Facebook Twitter Linkedin Entamées pendant la crise, les emplettes de Netapp se poursuivent. Après avoir racheté Talon Storage au mois de mars et le spécialiste des infrastructures de bureau virtuel CloudJumper le mois suivant, le fournisseur de solutions de stockage annonce qu’il a signé un accord définitif visant à acquérir Spot, une startup israélienne ayant développé une technologie d’optimisation du cloud. Le coût de la transaction n’est pas dévoilé mais selon le site d’informations technologiques israélien CTech, qui s’appuie sur une source proche du dossier, il serait de 450 millions de dollars. Basée à Tel-Aviv avec un siège américain à San Francisco et des bureaux à New York et Londres, la jeune pousse s’appuie sur l’IA pour fournir une plateforme SaaS de surveillance et d’automatisation, qui permet l’optimisation continue des charges de travail sur une seule plateforme de cloud public tout en respectant les SLA accords de niveaux de service et SLO objectifs de niveaux de service des clients, et en optimisant les coûts. Spot a été fondée avec une vision révolutionnaire sur la façon dont les entreprises utilisent les services d’infrastructure cloud, en utilisant l’analyse et l’automatisation pour fournir l’infrastructure la plus fiable, la plus performante et la plus rentable pour chaque charge de travail sur chaque cloud », explique dans un communiqué Amiram Shachar, fondateur et CEO de la société à gauche sur la photo. Dans les clouds publics d’aujourd’hui, la vitesse est la nouvelle échelle de valeur. Cependant, le gaspillage dans les clouds publics entraîné par des ressources inactives et des ressources surprovisionnées est un problème important et croissant qui ralentit l’adoption de cloud public », estime de son côté Anthony Lye, vice-président directeur et directeur général, Public Cloud Services de NetApp. La combinaison de la principale plateforme de stockage partagé de NetApp pour les blocs, les fichiers et les objets et de la plateforme de calcul de Spot fournira une solution de pointe pour l’optimisation continue des coûts pour toutes les charges de travail, à la fois natives du cloud et héritées. Les entreprises optimisées sont des clients satisfaits et les clients satisfaits se déploient davantage sur les clouds publics. » En s’appuyant sur Netapp et sur la plateforme Spot, les clients pourront économiser jusqu’à 90% de leurs dépenses de cloud computing et de stockage assure la firme de Sunnyvale. Spot compte parmi ses clients des entreprises comme Qualcomm, Samsung, Unilever, Moovit ou encore Zalando.
Fondéen 2008, Zalando est le leader européen de la mode en ligne avec 200 000 produits provenant de 2 000 marques. La société a réalisé 3,6 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2016
En tant que sismographe des changements sociaux et technologiques, la mode a toujours été un terrain de jeu pour toutes sortes d'innovations. Quels grands thèmes la mode va-t-elle aborder dans les années à venir ? vous présente les sept grandes tendances. Image credit NikeLa durabilité et la numérisation sont les grandes catégories directrices qui détermineront et modifieront la mode dans les années à venir. Aucune marque ni aucun commerçant ne pourra les ignorer. Pourtant, durabilité et numérisation sont loin d'être antinomiques. Bien au contraire. De nombreux développements durables ne deviennent réalisables que grâce aux processus numériques. Voici les sept évolutions les plus importantes pour la mode du futur ISPO est aussi proche que possible de votre groupe cible Avec ISPO, vous atteignez les professionnels du sport et de l'outdoor - en ligne et hors santé n'est pas seulement un thème tendance important depuis Corona, car cela fait des années que les fabricants de textiles et les marques expérimentent des vêtements aux propriétés bénéfiques pour la santé, par exemple grâce à des nanocapsules intégrées qui soignent la peau et améliorent la régénération ou grâce à des fils intelligents qui, en tant que capteurs, conducteurs de données et fournisseurs d'électricité, produisent de la chaleur en surface ou mesurent l'humidité, les points de pression et la température. La pandémie a en outre attiré l'attention sur les propriétés antivirales. Des fabricants comme le suédois Polygiene et le suisse HeiQ ont développé des traitements spéciaux pour les textiles qui tuent les virus et les bactéries et assurent ainsi une protection active de la santé. Selon l'expérience de Corona, ils peuvent aider les gens à se sentir plus en sécurité. Au bureau à domicile, nous avons également appris qu'il est beaucoup plus agréable de pouvoir s'habiller confortablement. En fait, la mode évolue depuis des décennies dans une direction de plus en plus confortable. La mode sportive et outdoor en est la principale source d'inspiration. L'adoption massive des sneakers, du denim stretch et des costumes pour hommes en jersey en sont autant de signes. Les gens ne se laisseront pas déposséder de ces santé mentale est également un thème typiquement lié à la santé, qui a eu un énorme vent en poupe en raison de la pandémie et qui devrait à long terme stimuler le marché de l'outdoor. Le fait d'être dehors et de vivre la nature est considéré comme une compensation salutaire au stress permanent de notre quotidien. Un exemple parmi tant d'autres L'e-tailer de luxe Mr. Porter a lancé à l'automne une collection capsule "Go Out" inspirée de la nature, avec 31 marques outdoor services de location et des vêtements de seconde main pour réduire l'empreinte écologiqueLadurabilité est la méga-tendance déterminante dans la mode. Mais alors qu'il y a quelques années encore, le simple fait d'utiliser du coton organique permettait de se positionner comme une marque durable, le consommateur attend aujourd'hui beaucoup plus. Il s'agit du bilan carbone des produits et des entreprises et de l'atteinte de la neutralité climatique, qui sera bientôt exigée par la loi - ou mieux encore - de la positivité climatique. Au lieu de fabriquer ou d'acheter de nouveaux produits, de plus en plus de commerçants, de marques et de consommateurs s'orientent vers des modèles de consommation alternatifs. Le marché de l'occasion est en croissance depuis des années et devrait, selon les prévisions, doubler d'ici 2025 pour atteindre un total de 34 milliards d'euros. De plus en plus de marques et de commerçants investissent dans de nouveaux modèles commerciaux de revente et proposent des marchandises de seconde main à côté des collections régulières - de The North Face et Vaude à H&M et Zalando. Il en va de même pour le service de location. Ces derniers mois, de nombreux commerçants et marques ont lancé ce nouveau service. Qu'il s'agisse de mode de luxe, de vêtements de ski ou d'équipement de plein air, les possibilités sont multiples et la génération Z, au plus tard, s'intéressera davantage à l'utilisation des produits plutôt qu'à leur existe déjà un certain nombre de marques qui se penchent sérieusement sur le thème de l'économie circulaire, par exemple On avec la sneaker par abonnement Cyclon ou la coopération entre Bergans of Norway et Spinnova. La plupart d'entre elles sont des projets phares, et le nombre de circuits de produits qui fonctionnent, ou même simplement de produits qui peuvent être recyclés, est encore infime. Cela s'explique principalement par le fait que l'ensemble de la chaîne de création de valeur, jusqu'à l'installation d'élimination, doit tirer à la même corde. Il ne suffit pas d'utiliser des matériaux recyclés lors de la fabrication, le produit fini doit également être recyclable à la fin de sa phase de vie. Soit parce que des mono-matériaux ont été utilisés, soit parce que les différentes pièces sont faciles à séparer les unes des autres. Ce dernier point est d'autant plus difficile que les produits ont été conçus pour être robustes et durables. Les cycles biologiques - c'est-à-dire le compostage - sont également une option et sont déjà testés. Le secteur des activités de plein air, avec sa prédilection pour les compositions de matériaux et les revêtements synthétiques, doit encore relever de nombreux défis. Il est clair que l'industrie se prépare à développer de nouveaux processus de recyclage - notamment parce que la loi l'exigera bientôt. Le sujet va donc nous occuper encore un bon c'est aujourd'hui, l'avenir est régénératif. Cela signifie, en particulier en ce qui concerne les objectifs climatiques, que les entreprises ne devraient pas seulement s'efforcer d'utiliser des matières premières produites de manière durable, mais aussi de plus en plus celles qui ont été produites de manière positive pour le climat. Elles améliorent leur propre bilan climatique. Étant donné que pour les fabricants de vêtements, leurs propres produits représentent généralement le poste le plus important de l'empreinte carbone, il est logique de commencer par l'on prend l'exemple du coton, cela signifie qu'il ne provient plus que de sources qui utilisent des méthodes d'agriculture écologique régénérative, qui aident à restituer le carbone dans le utilise déjà du coton régénéré et promeut aux États-Unis les cultivateurs de coton qui ont rejoint le projet. The North Face va également dans cette les spécialistes sont demandésLes généralistes sont de plus en plus confrontés à un problème de crédibilité, car l'époque du "one fits all" touche à sa fin. Cela ne signifie pas seulement qu'à l'avenir, la coupe des vêtements s'orientera davantage vers les corps réels - par exemple grâce aux technologies de scanning corporel ou aux avatars personnels. Les collections elles-mêmes seront de plus en plus développées pour et avec des groupes cibles bien définis et commercialisées de manière tout aussi ciblée. Dans ce contexte, l'évolution de la mode va de la collection gender-free aux marques de vêtements qui bloquent les radiations des téléphones portables ou proposent des sous-vêtements menstruels. Li Edelkoort, icône de la recherche sur les tendances de la mode, considère donc que les petites marques qui ne proposent qu'une seule catégorie de produits, mais qui sont des spécialistes absolus dans ce domaine et qui atteignent une grande pertinence et crédibilité, sont également en bonne position. Le fait que ces collections soient ensuite produites à la demande dans la couleur souhaitée représente la prochaine étape de l'évolution de la mode. La numérisation de la chaîne de processus, du design au commerce en passant par la production, contribuera de manière décisive à adapter les produits plus étroitement aux souhaits des clients qu' la technologie 3D, la mode franchit une nouvelle étape de son évolution. De plus en plus d'entreprises de mode passent à la 3D pour le développement de leurs produits. Aujourd'hui, la technologie est telle qu'il est impossible de faire la différence entre une image de produit générée numériquement et une photo. Cela ouvre de toutes nouvelles possibilités Les produits numériques peuvent déjà être commercialisés en ligne et essayés via des avatars personnalisés avant même d'être produits. Il est également possible de réaliser des défilés de mode et des campagnes de mode avec des mannequins numériques, comme par exemple Lil Miquela, un mannequin numérique qui existe depuis 2016 et qui compte plus de trois millions d'abonnés sur Instagram, ou l'influenceuse numérique japonaise Enfin, le monde virtuel du métavers ouvre un tout nouveau terrain de jeu pour la mode numérique. Les marques de mode peuvent vendre leurs produits non seulement dans le monde réel, mais aussi via des NFT dans des jeux comme Roblox et Fortnite, car la mode y joue également un rôle de plus en plus important. Il existe depuis longtemps des entreprises qui ne font que de la mode numérique et de plus en plus de marques de mode classiques qui se lancent dans le monde virtuel. Que ce soit Nike avec Nikeland ou Balenciaga, Ralph Lauren, Off-White et Karl Lagerfeld, l'année 2021 a vu naître plus de nouveaux mondes de la mode numérique que jamais auparavant. Et ce n'est que le shopping en ligne se développe, mais il est honnêtement loin d'avoir un caractère d'expérience. La solution le shopping en direct. En Chine, cette tendance est déjà un phénomène de masse générant un chiffre d'affaires important. Dans ce pays, 20 % du commerce en ligne se fait déjà par le biais d'achats en direct, et la tendance est à la hausse. Tout cela s'est mis en place au cours des cinq à six dernières années. Les superstars chinoises du shopping en direct comme Viya et Austin Li Jiaqi vendent en quelques heures sur TaoBao des marchandises d'une valeur de plusieurs milliards de dollars américains. Les ventes en ligne diffusées en direct font désormais de plus en plus d'adeptes dans les pays non asiatiques, de préférence parmi les jeunes générations. Pour beaucoup, les achats en direct sont considérés comme l'avenir du commerce en ligne, car ils ont un caractère événementiel et permettent une rencontre directe et humaine entre le commerçant et le consommateur. Le marché offre une marge d'innovation, ce qui ouvre la voie à de nouvelles idées. Les vêtements du futur deviennent de plus en plus une tendance actuelle, ce qui suscite la curiosité pour la la fin de notre article, nous répondons aux questions fréquemment posées sur les futures tendances de la mode numérique désigne la représentation de vêtements réalisée à l'aide de technologies informatiques. Il est ainsi possible de traiter une image de manière à ce que l'on puisse s'habiller numériquement avec le vêtement de son progrès notables ont été réalisés dans le domaine de la mode numérique et des vêtements durables. L'accent est mis sur le confort et l'innovation, et l'offre doit en outre être adaptée aux groupes cibles plus petits ou plus spécifiques.Zalando, première plateforme de mode et lifestyle en Europe @FevadActuLes sites marchands de vêtements et chaussures attirent chaque mois près d’un internaute sur deux. Les VADistes sont plébiscités par les acheteurs en ligne de textile et chaussures, tandis que de meilleurs taux de conversion sont observés pour les brick and mortar. Le mobile progresse dans les supports d’achat en ligne. Les sites marchands de vêtements et chaussures attirent chaque mois près d’un internaute sur deux, selon l’étude Online Shopper Intelligence menée par Kantar Media Compete. Les VADistes sont plébiscités par les acheteurs en ligne de textile et chaussures, tandis que de meilleurs taux de conversion sont observés pour les brick and mortar. Le mobile progresse dans les supports d'achat en ligne. Les vêtements et chaussures constituent sans doute l’une des catégories de produits les plus complexes à vendre sur Internet. Et pourtant plus d’un cyber-acheteur sur deux 54% a acheté des vêtements ou des chaussures sur Internet au cours des 12 derniers mois. Si les femmes sont sans surprise les plus nombreuses, on compte parmi les hommes 45% d’acheteurs en ligne sur la catégorie vs. 63% chez les femmes. Les VADistes plébiscités par les acheteurs en ligne de textile et chaussures Une large majorité d’acheteurs en ligne sur la catégorie 56% visite les sites des sociétés traditionnelles de la vente à distance. Ils sont également 45% à se rendre sur les sites des pure players spécialisés ». En offrant à leurs visiteurs un large choix d’articles et des prix compétitifs, des sites comme Spartoo, Zalando ou Sarenza sont devenus des acteurs incontournables sur le marché de la mode. Les marques-enseignes, de plus en plus nombreuses à se lancer sur le Web, attirent sur leur site deux acheteurs en ligne sur cinq. Si peu proposent encore la livraison gratuite, elles jouent de plus en plus la carte du multicanal réductions et bons d’achats valables en magasin ou en ligne, possibilité de retourner et/ou d’échanger en magasin un article acheté en ligne…. Top 15 des sites de textile les plus visités Depuis une dizaine d’années, un nouveau modèle a fait son apparition sur le marché de l’habillement en ligne les ventes privées. Avec en tête suivi par les sites de ventes privées ont attiré plus de 4 millions de consommateurs chaque mois au cours du 2ème trimestre 2012. Un canal de vente qui s’avère important dans le secteur de l’habillement puisqu’un acheteur en ligne sur quatre déclare s’orienter le plus souvent vers des sites de ventes privées pour ses achats de vêtements et chaussures sur Internet. Face à la croissance du marché de l’habillement en ligne, les géants du e-commerce généraliste tels qu’Amazon, Rue du Commerce, Cdiscount … ont également choisi d’investir le secteur. Ils attirent aujourd’hui 12% des acheteurs en ligne de vêtements et chaussures. En tête, Cdiscount figure parmi les 15 premiers sites visités sur la catégorie. Référencement naturel et payant, incontournables ! Après les sites de marques, les moteurs de recherche constituent la deuxième source d’information utilisée par les consommateurs avant l’achat d’un vêtement ou de chaussures sur Internet. Un acheteur en ligne sur cinq y a en effet recours avant d’effectuer un achat en ligne dans cette catégorie. L’analyse du comportement en ligne des consommateurs à la recherche de vêtements et chaussures sur Internet montre que 30% du trafic généré par les moteurs de recherche vers les sites d’habillement provient des liens sponsorisés plus de 40% chez les pure-players. Une majorité de ce trafic est issue de recherches associées au nom de l’enseigne ou du site. Pour les sites de marques-enseignes, près de 80% du trafic payant provient de recherches comprenant le nom de la marque. S’agissant des VADistes et des pure-players en revanche, il provient aussi bien de mots clés associés au nom de l’enseigne ou du site que de mots-clés génériques chaussures, T-shirt…. Emmanuelle Godard, Client Services Director chez Kantar Media Compete en France, déclare Chaque mois, plus de 5 millions de consommateurs recherchent en ligne des vêtements et chaussures, en tapant des noms de produits dans les moteurs de recherche. Les marques-enseignes gagneraient donc à élargir à des noms de produits leurs achats de mots clés ». De meilleurs taux de conversion pour les brick and mortar L’analyse du comportement en ligne des consommateurs sur les principaux sites spécialisés d’habillement VADistes, pure-players et marques-enseignes montre un taux de conversion moyen de 3,5% par visiteur unique visiteur ayant atteint la page de paiement. La majorité des VADistes et certains sites de marques-enseignes affichent de meilleurs taux de conversion que les pure-players. Bénéficiant d’une image de marque forte et d’une base de clients qui connaissent et ont confiance dans la marque, les acteurs traditionnels réussissent à attirer des consommateurs sans doute mieux disposés à acheter sur leur site. Le téléphone mobile un rôle croissant dans l'achat en ligne Par ailleurs, le prix, d’ordinaire un des arguments forts des pure-players, constitue dans le secteur de l’habillement un levier moins important que sur d’autres catégories. Lorsqu’il s’agit d’acheter un vêtement ou des chaussures sur Internet, 22% seulement des acheteuses déclarent avoir comparé les prix sur plusieurs sites de commerçants en ligne avant d’effectuer leur achat. Réussir à créer de la valeur autour de la marque et à attirer sur leur site un trafic de qualité représente pour les pure-players un véritable enjeu. Le téléphone mobile un rôle croissant dans l’achat en ligne Près d’un tiers 31% des personnes possédant un téléphone mobile avec accès à Internet ont déjà utilisé leur téléphone pour préparer ou effectuer un achat en ligne de vêtements ou de chaussures 6% l’ont utilisé lors de leur dernier achat, 25% lors d’un précédent achat. Les hommes, d’une manière générale plus nombreux que les femmes à utiliser leur mobile dans le cadre de leurs achats, sont également plus nombreux à l’utiliser lorsqu’il s’agit d’acheter des vêtements ou des chaussures en ligne. Dans le secteur de l’habillement, il s’écoule peu de temps entre le moment où le consommateur recherche un produit sur Internet et celui où il l’achète en ligne, surtout chez les femmes. En multipliant les occasions de contacts, le mobile constitue ainsi une excellente opportunité pour les marques et les distributeurs de développer leurs ventes. Réussir à engager davantage les femmes sur le mobile constitue donc un nouvel enjeu pour les marques. Méthodologie de l’étude Online Shopper Intelligence Les résultats de l’étude combinent des données de clickstream issues du panel Kantar Media Compete, qui analyse le comportement réel des consommateurs sur Internet 250 000 panélistes, et des données issues d’une enquête en ligne réalisée en septembre 2012 auprès d’un échantillon de 1 708 cyberacheteurs achat en ligne d’au moins un type de produit au cours des 12 derniers mois. Dans le cadre de cette étude la catégorie habillement » comprend les vêtements ainsi que les chaussures. Vous pouvez télécharger le rapport complet. A lire sur Marketing Professionnel Les enseignes textile préférées des Français brick and mortar, doncLadistribution de films est une étape de la filière cinématographique, en aval de la production (conception et réalisation de films) et en amont de l'exploitation cinématographique (diffusion du film dans les salles de cinéma).Les entreprises de cette étape intermédiaire sont appelées distributeurs.Par extension, on appelle aussi
Le site mode de vente en ligne Zalando a annoncé cette semaine la mise en place de Zalando Build, sa nouvelle plateforme qui permet d’intégrer des fonctionnalités et des solutions développées par des startups afin de faciliter l’expérience clients. Cela comprend des solutions pour simplifier la recherche de la bonne taille pour les articles mais également de l'ajustement des styles et des tenues. Dans cette catégorie, un partenariat a déjà été établi avec la société israélienne Bllush qui propose de relier les images publiées par des influenceurs sur les réseaux sociaux à la boutique en ligne. Cette première fonctionnalité sera d’abord traitée dans la catégorie sport de la plateforme avant d’être mise à disposition dans toutes les catégories. D'autres partenariats et fonctionnalités devraient être intégrés et testés dans les mois à venir. L’entreprise allemande de vente en ligne, spécialisée dans la vente de chaussures et de vêtements a été fondée en 2008. Basée à Berlin, celle-ci a bénéficié d’une croissance de 23 pour cent au premier semestre de 2017 soit 980 millions d’euros de ventes. La société revendique plus de 20 millions de clients actifs à travers le monde. Photo Facebook Zalando -
Économie Distribution / agroalimentaire Le géant allemand de la mode en ligne élargit son offre à des produits hors habillement pour soutenir sa croissance et occuper davantage de terrain dans le secteur du commerce électronique en plein essor. Zalando élargit son horizon. La première plate-forme de vente de mode en ligne d’Europe, fondée à Berlin en 2008, a annoncé, mardi 5 mars, son intention de se lancer dans la vente de produits cosmétiques dans cinq nouveaux marchés européens dont la France, la Suède, le Danemark, la Belgique et l’Italie. L’offre, déjà disponible depuis le printemps 2018 en Allemagne, Autriche et en Pologne, s’inscrit dans la stratégie de croissance effrénée du groupe allemand, dont le plus grand concurrent est le géant américain Amazon. Zalando proposera sur son site français, à partir de la mi-mars, 200 marques de cosmétiques – dont des produits haut de gamme comme Estée Lauder, Mac, Clinique – qui bénéficieront des conditions de vente qui ont fait le succès du site livraison gratuite un jour après la commande en point retrait trois à cinq jours à domicile, un service de retour gratuit et surtout un assortiment gigantesque. Actuellement, 300 000 produits et 2 000 marques sont proposés en Europe, sur 17 marchés nationaux. L’entreprise allemande, qui ne communique pas ses chiffres par pays, est le troisième acteur de la mode en ligne en France, derrière Amazon et Vente-Privée, selon les données de Kantar Worldpanel. La France est un marché majeur pour nous. Le marché de la mode est un des plus importants d’Europe – autour de 40 milliards d’euros –, mais la part des ventes réalisée sur Internet est assez faible, par rapport à d’autres pays, à environ 15 %. C’est moins qu’en Allemagne ou au Royaume-Uni, où elle s’élève à 20 %. Il y a donc une importante opportunité de progression pour Zalando », explique Yannick Mathan, responsable de la stratégie de Zalando France, à Berlin. Faire passer la croissance avant la rentabilité En se lançant dans des produits hors habillement, l’objectif de Zalando est aussi d’améliorer sa rentabilité et d’occuper le terrain dans un marché de la vente en ligne en plein essor. Car sur Internet vaut l’adage the winner takes it all » le gagnant emporte la mise. Pour s’imposer comme acteur de référence, il faut afficher le plus grand nombre de clients, le meilleur service de livraison, le plus grand assortiment, capter la plus grosse masse de données possible. Et surtout, faire passer la croissance avant la rentabilité. C’est bien la stratégie poursuivie par Zalando, qui vise 10 milliards d’euros de volume d’activité en 2020 volume de marchandise vendue ou ventes brutes, et 20 milliards en 2023-2024, contre 6,64 milliards en 2018. Lire aussi Article réservé à nos abonnés Zalando, le fabuleux destin de la petite start-up de Berlin Pour générer de tels volumes, le groupe ne s’appuie plus depuis longtemps sur ses forces seules et s’est développé en tant que plate-forme Zalando met à disposition des marques, par le biais de sa place de marché », sa force de frappe logistique, sa notoriété et sa connaissance du comportement d’achat de millions de clients. Les données collectées lui permettent de développer des technologies de conseil personnalisé en style et en taille, grâce à l’utilisation de l’intelligence artificielle. Les retours, encouragés par le groupe lui-même, afin que l’expérience d’achat » soit la plus proche possible de celle vécue en boutique, représentent autour de 50 % des commandes, près d’un article sur deux étant renvoyé, selon les pays. Mais cette stratégie est très coûteuse, donc risquée. A l’été 2018, l’action Zalando a ainsi décroché en Bourse après plusieurs avertissements sur les résultats. La croissance exceptionnellement faible au troisième trimestre, assortie d’une perte, a prolongé la baisse du titre, qui a perdu la moitié de sa valeur entre août et décembre 2018. Limiter les coûts des retours le 27 février, lors de la présentation des résultats, le codirecteur de Zalando, Rubin Ritter, a reconnu que 2018 avait eu ses défis ». En 2018, le groupe a vu son chiffre d’affaires progresser de 20 %, contre 23,4 % l’année précédente. Une évolution dangereuse si elle se maintenait une croissance trop faible et trop peu rentable fait fuir les investisseurs. Le groupe tente depuis l’été de limiter les coûts des retours, afin de gagner en rentabilité. Mais cette croissance à tout prix est-elle compatible avec la conscience écologique accrue des consommateurs, en particulier les jeunes ? La mode est considérée comme une des activités les plus polluantes de la planète, à cause de la fabrication mais aussi de leur mise en vente. Le phénomène de fast fashion », qui veut que les vêtements soient peu ou pas portés, est montré du doigt par les associations écologistes. Nous prenons cela très au sérieux, » assure M. Mathan, qui insiste sur les efforts pour réduire le nombre de paquets, leur volume et le nombre de trajets. Une initiative a également été lancée, Zalando Wardrobe garde-robe elle propose aux consommateurs de revendre leurs articles déjà portés à d’autres utilisateurs ou à Zalando par le biais de la plate-forme. Cette fonction n’est pour l’instant pas disponible pour les consommateurs français. Cécile BouteletBerlin, correspondance Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.Parcourezles 239 Distributeur du secteur installation-de-materiel-technologique sur Europages, plateforme B2B pour trouver des partenaires à l'international. The B2B Sourcing Platform FermerLorsqu’on commet une erreur, on dit souvent que le plus important, c’est de savoir la reconnaître. Deuxième industrie la plus polluante de la planète après celle du pétrole, l’industrie de la mode commence enfin à prendre conscience des siennes. Chaque année, elle génère plus d’1,2 milliards de tonnes de gaz à effet de serre selon un rapport de la Fondation Ellen MacArthur publié en 2017. À ce rythme, elle pourrait représenter plus d’un quart de l’empreinte carbone d’ici 2050, selon le même rapport. Des données inquiétantes qui poussent certains acteurs du secteur à retrousser leurs manches et à changer leurs habitudes. Parmi eux, l’e-shop Zalando. Pour le printemps-été 2020, le géant allemand collabore avec neuf marques scandinaves autour d’une collection capsule inédite et éco-responsable baptisée Petit pas grands impacts ». Blanche, Bruuns Bazaar, Designers Remix, Filippa K, Han Kjobenhavn, Holzweiler, House of Dagmar, Libertine Libertine et Won Hundred ont ainsi imaginé une série de pièces réalisées dans des matières respectueuses de l’environnement et fidèles à l’ADN de leurs marques respectives. Résultat une capsule de 70 pièces qui vient s’ajouter au catalogue de 20 000 produits certifiés éco-responsables déjà présents sur la plateforme. Parmi elles, des robes longues vaporeuses, chemisiers bien coupés, pulls d’été en maille, costumes d’homme flashy et t-shirts confortables. Des pièces intemporelles qui prouvent que mode et éco-responsabilité ne sont pas opposés. Petit pas grands impacts » les raisons d’une collectionPour les marques participantes, l’objectif est double. Depuis nos débuts en 2002, l’éco-responsabilité fait partie de notre ADN. Lorsque j’ai lancé la marque, mes premières collections étaient réalisées à partir de chutes de tissus et de divers matériaux recyclés. Je suis fière de cette identité, mais lorsqu’on est une griffe éco-responsable, trouver des clients qui partagent nos valeurs n’est pas toujours facile, nous confie Charlotte Eskildsen, fondatrice et directrice artistique de Designers Remix. Collaborer avec Zalando, c’est aussi un moyen pour nous de séduire de nouveaux clients ». Même son de cloche chez Melissa Bech, co-fondatrice de Blanche. Notre marque n’a que deux ans. Collaborer avec une plateforme comme Zalando est un énorme avantage pour nous, car cela nous permet de nous faire connaître », côté de l’e-shop allemand, cette collection répond à une demande grandissante du consommateur, de plus en plus désireuse d’adopter une mode respectueuse de l’environnement. L’année dernière, les recherches de vêtements éco-responsables sur Google ont augmenté de 66%. Nos analyses de comportements de clients montrent également que la mode éthique est une réelle attente chez nos consommateurs », affirme Kate Heiny, Directrice Responsabilité et Développement Durable chez Zalando. Une attente à laquelle l’e-shop pense pouvoir répondre, notamment par le biais de cette collaboration. En tant que plateforme multimarques comptant plus de 29 millions de clients actifs répartis dans 17 pays, et avec plus de 2000 marques disponibles, nous savons que nous pouvons influencer la demande et la conduire vers une mode éco-responsable, explique Lena-Sophie Ropeer, Directrice des achats Premium et luxe chez Zalando. C’est pour cette raison que nous travaillons avec des marques qui partagent notre vision et notre éthique dans le but de faire avancer l’industrie. La collection exclusive Petit pas grands impacts », est un premier pas en ce sens ». Zalando, vers un e-shop éco-responsableEn octobre dernier, le géant allemand dévoilait déjà son ambition de devenir une plateforme de mode éco-responsable ». Pour ce faire, Zalando s’engageait alors à atteindre les objectifs de l’accord de Paris sur le climat avant la date butoir avec une série d’engagements précis. Depuis la fin de l’année 2019, nous nous engageons à une empreinte carbone zéro émissions nettes dans l’ensemble de nos opérations, livraisons et retours, nous explique Kate Heiny, Directrice Responsabilité et Développement Durable chez Zalando. D’ici 2023, nous nous engageons à éliminer les plastiques à usages unique et concevoir des emballages réfléchis de façon à éviter le gaspillage et prolonger leur durée d’utilisation. Nous allons aussi appliquer les principes de l’économie circulaire et prolonger la vie de 50 millions de produits ».Des objectifs ambitieux qui interrogent néanmoins quant à la collaboration entre Zalando et certaines marques vendues sur la plateforme, loin d’êtres engagées sur le thème de l’éco-responsabilité. Si les marques avec lesquelles nous travaillons ne respectent pas nos objectifs fixés pour 2023, nous cesseront de collaborer avec elles », tranche Kate Heiny. Elle prévient néanmoins que l’e-shop se donnera le temps nécessaire » pour interrompre ses partenariats. Nous préférons prendre le temps de bien faire les choses plutôt que de nous donner une date butoir et prendre le risque de négliger certains aspects de cette transition importante », justifie-t-elle. En attendant, Zalando annonce déjà une nouvelle collection éco-responsable pour l’hiver prochain. La mode éthique, bientôt la nouvelle norme ?Selon une étude publiée en décembre 2018 par l’Institut français de la mode IFM, 44% des consommateurs français interrogés affirmaient avoir acheté moins de vêtements au cours de l’année. Pour 40% d’entre eux, ce choix était motivé par souci écologique et éthique ». Un pourcentage symbolique qui dévoile un réel changement au sein de la société mais qui interroge quant à l’usage actuel de la mode durable. Si les Français sont de plus en plus nombreux à transformer leur rapport au vêtement par souci écologique, pourquoi la mode durable n’est-elle pas déjà devenue la norme ? Pour Charlotte Eskidsen de Designers Remix, la réponse est plus souvent financière qu’idéologique. Il faut se rendre à l’évidence tout le monde n’a pas les moyens de privilégier la mode éco-responsable, avoue-t-elle. Les prix sont plus élevés que chez les enseignes de fast-fashion, à raison, car la qualité du produit est incomparable. Mais nous sommes conscients que tout le monde ne peut pas se le permettre ». Pour Melissa Bech, co-fondatrice de Blanche, le problème n’est pas seulement financier mais surtout sociétal. Je pense que c’est surtout une question d’habitude. Nous vivons dans une société de consommation dans laquelle on nous pousse à acheter constamment lorsqu’on est triste pour se réconforter, pour se féliciter d’un accomplissement... à chaque fois, c’est un mini shoot de bonheur », analyse-t-elle. Si les deux femmes ne sont pas d’accord quant aux raisons qui continuent de faire prospérer la fast fashion au détriment de la mode responsable, elles s’accordent néanmoins à dire qu’elle se développera considérablement dans les années à venir. Je pense que la consommation du vêtement a changé. Aujourd’hui, on n’utilise plus seulement ses vêtements pour avoir l’air cool et tendance, mais aussi pour faire passer un message et partager ses valeurs, explique-t-elle. Si je prends mon exemple personnel, l’année dernière, cinq de mes amies proches se sont lancé le défi de ne rien acheter dans les enseignes de fast fashion. Non seulement elles ont réussi, mais leur vision de la consommation du vêtement a totalement changé. Désormais, elles achètent moins et privilégient les marques durables et les friperies », raconte Melissa Bech. Même son de cloche chez Charlotte Eskidsen, qui observe un réel changement auprès des plus jeunes. La nouvelle génération est bien plus informée sur les conséquences du réchauffement climatique que je ne l’étais pendant ma jeunesse. Je pense qu’ils vont révolutionner la mode en privilégiant la mode durable, mais aussi en rendant normal le fait de revendre ou échanger ses vêtements, acheter vintage et surtout, acheter moins ».esP23C4.