Chantait chantait une chanson. Que répétaient deux autres compagnons . Marjolaine, toi si jolie. Marjolaine, le printemps fleurit. Marjolaine, jŽétais soldat. Mais aujourdŽhui. Je reviens prÚs de toi. Tu mŽavais dit : "Je tŽattendrai" Je tŽavais dit: "Je reviendrai" JŽétais parti encore enfant. Suis revenu un homme maintenant. Marjolaine, toi si jolie. Marjolaine, je nŽai pas
Chansons sur le thĂšme de lâenvironnement Le recyclage, ça dĂ©mĂ©nage â crĂ©ation par une classe Le jardinier de Dominique Dimey Touche pas ma planĂšte de Dominique Dimey TâachĂštes, tu jettes de Dominique Dimey La terre en colĂšre de Dominique Dimey La chanson du dĂ©fi pour la terre de Dominique Dimey Dis, PĂ©pĂ© de Christian Mesmin La chanson dâAzima de Michel Berger / France Gall Objectif Terre de Ridan Les jolies colonies de vacances de P. Perret couplets 1&4 Vert de colĂšre de Pierre Perret Le bonhomme bleu marine dâ Anne Sylvestre Des choses pas roses de Henri DĂšs Câest le dĂ©fi pour la Terre CM1 Ecole Ste Blandine dâ Ecully Soyons solidaires CM1A Ecole Ste Blandine dâ Ecully PlanĂšte en danger CP Ecole Turgot de Tulle Jâavais une cabane La maison prĂšs de la fontaine Chanson pour bien respirer Les ocĂ©ans de Yves Djilali La baleine bleue de Steve Waring Laissons la baleine Robinson Les abeilles Christine & Yves La terre meurt de Charles Aznavour Le petit jardin de Respire de Mickey 3D La poupĂ©e Terre de Pierre ChĂȘne Aux arbres citoyen de Yannick Noah Tâes rien sur la Terre, terrien dâA. Schneider Plus rien Les cowboys fringants Monsieur Toulmonde dâAldebert Les couleurs du monde de Christine & Yves Si dans la mer de et Le rock des poubelles Joseph Lafitte Le reflet du dĂ©sert Robert Maccagnan Des sites pĂ©dagogiques âą Eveil Association âą Terre des jeunesValui dire que ce fut le plus beau des jours. Raconte-lui comment tu m'avais fait la cour Et que c'Ă©tait un beau dimanche. Va lui dire l'Ă©blouissement de nos matins Et comment nous vivions, la main dans la main. Nos baisers qui ne connaissaient pas de fin Et puis nos folles nuits blanches Toi qui sais comment je suis quand le printemps
CâĂ©tait il y a cent ans, exactement. Guillaume Apollinaire, le grand Guillaume Apollinaire, avait dĂ©jĂ Ă©tĂ© blessĂ© par un Ă©clat dâobus, puis trĂ©panĂ©, mais cet automne-lĂ , sa saison mentale» touchait vraiment Ă sa fin. Le 9 novembre 1918, il Ă©tait emportĂ© par la grippe espagnole. Deux jours avant lâarmistice, oui. Le poĂšte dâAlcools» avait 38 ans. DâApollinaire, on connaissait les magnifiques Lettres Ă Lou», quâil avait adressĂ©es du front Ă Louise de Coligny-ChĂątillon, mais pas les rĂ©ponses de celle qui fut sa grande passion entre septembre 1914 et le 28 mars 2015. Pierre Caizergues en a exhumĂ© une quarantaine, quâil publie aujourdâhui chez Gallimard. Pierre Caizergues a bien suite aprĂšs la publicitĂ© Ces Lettres Ă Guillaume Apollinaire», qui courent jusquâen janvier 1916, sont souvent assez salĂ©es, parfois drĂŽles, toujours Ă©mouvantes. MĂȘme lorsque lâamitiĂ© est supposĂ©e avoir remplacĂ© lâamour, mĂȘme entre deux Ă©vocations des gigolos» quâelle paraĂźt accumuler, Lou lui dit aussi sa mĂ©lancolie, son manque, son inquiĂ©tude. Le jour oĂč Apollinaire a reçu un Ă©clat d'obus dans la tĂȘte Ici, elle lui envoie une petite, toute petite intention vicieuse⊠pour te chavirer un peuâŠÂ». LĂ , elle ordonne Ă son poĂšte », comme un officier Ă son meilleur soldat La suite aprĂšs la publicitĂ© je veux que tu mâaimes encore plus !! dĂ©pĂȘche-toi de tuer tous les boches pour vite revenir !! »Et lĂ , câest La grande solitude de la guerre⊠Câest trĂšs beau mais que câest triste, et ta petite enfant chĂ©rie devient de plus en plus une grande enfant trop sĂ©rieuse ! et dont toute la gaietĂ©, tout lâentrain sâen vont⊠Il me semble que cette guerre mâaura donnĂ© 30 ans de plus ! Si tu mâavais connue avant, gosse endiablĂ©e. Je nâen peux plus, je suis au bout de mes forces, triste, triste.»Apollinaire, qui de son cĂŽtĂ© sâĂ©tait fiancĂ© avec Madeleine PagĂšs dĂšs le 10 aoĂ»t 1915, sâest-il souvenu de son amour pour Lou, avant de mourir le 9 novembre 1918, et de ce quâelle lui Ă©crivait ? Personne ne le saura jamais, sans doute. Mais cent ans plus tard, les Ă©ditions Gallimard nous permettent de les rĂ©unir, en nous autorisant Ă publier ici une des plus fougueuses lettres de Lou au poĂšte du Pont Mirabeau», de la Chanson du Mal-Aimé» et des Onze mille verges». Elle date de fĂ©vrier 1915 et en dit long, semble-t-il, sur la nature de leur complicitĂ©. La voici. Lettre de Lou Ă Guillaume Apollinaire Mon petit adorĂ© chĂ©ri, je suis vannĂ©e esquinÂtĂ©e abrutie !... pas fermĂ© l'Ćil une seconde... j'Ă©tais dans un Ă©tat pas cochon!!! et je vais tout Ă l'heure lire les vers du petit garçon que tu fouettes si bien... je fermerais les yeux... et ce sera la jouissance complĂšte... comme deux fois cette nuit... je n'en peux plus !... Oh mon Gui que j'ai besoin de toi, besoin de ton amour ! besoin de tes caresses les plus douces et les plus enivrantes... besoin surtout de ta sĂ©vĂ©ritĂ© la plus sauvage !... Je t'aime Ă la folie et tu m'as toute dans ton cĆur et dans ta chair... les deux ne font qu'un avec moi... Je n'ai jamais Ă©tĂ© aussi excitĂ©e ! Oh mon Gui, si tu Ă©tais lĂ ... Je voudrais t'embrasser, te prendre, te boire... t'embrasser, te caresser de ma langue partout ! partout... Toutes les cochonssetĂ©s... et tous les vices les ai tous dans le sang en ce moment. Gui mon Gui aime-moi ! Je veux tout le vice et toute la voluptĂ©. J'ai Ă©tĂ© un peu vicieuse cette nuit et pas trĂšs sage. Quoique je n'ai rien fait de mal et je crois que quand je t'aurai tout avouĂ© dans l'oreille, tu me fouetteras trĂšs fort... Tu ne seras pas content... et tu me corrigeras jusqu'Ă ce que le sang paraisse sous les coups sĂ©vĂšres que j'ai mĂ©ritĂ©s... Je te vois me tenant sous ton bras pressant mon petit ventre dur, pour qu'en souffrant la voluptĂ© soit plus forte, que je jouisse Ă mourir sous la chlague... Je me sens presque Ă ce moment qui sera si douloureux mais oĂč je t'aimerai Ă l'adoration... Tu m'obligeras Ă lever bien haut mon petit derriĂšre en signe de soumission... et Ă bien Ă©carter mes grosses fesses, pour que ton regard de maĂźtre plonge partout... et pour que le fouet me corrige partout et lĂ surtout oĂč je t'aurai dĂ©sobĂ©i en m'excitant comme tu me le dĂ©fends... Tu seras trĂšs fĂąchĂ© et tu me corrigeras comme jamais encore je ne l'ai Ă©tĂ© quand je t'aurai tout dit... Mon petit derriĂšre vicieux deviendra d'abord tout rouge... et dĂ©jĂ je demanderai grĂące... mais tu serreras plus fort ton bras sous ma taille... ta chĂšre voix se fera plus colĂšre... et tu taperas plus fort encore... Mon petit derriĂšre deviendra violet et bleu... Je crierai de douleur... Je te supplierai... N'en pouvant plus, je ferai des efforts dĂ©sespĂ©rĂ©s pour me soustraire Ă la correction si dure, mais mĂ©ritĂ©e...La suite aprĂšs la publicitĂ© "Je vais me tordre de dĂ©sir toute la nuit" les lettres de Lou Ă Apollinaire Mais tu es le plus fort. Tu me maintiendras de force dans la position soumise... Tes doigts entrant dans mon petit ventre qui se gonflera de voluptĂ© sous cette pression violente, mon petit derriĂšre ne pourra plus fuir les terribles cinglades... J'aurai des soubresauts d'affreuse souffrance, mes grosses fesses meurtries s'ouvriront et se fermeront dans une voluptĂ© infinie... et tu les verras sans pitiĂ©... ta main descendra du ventre dur et gonflĂ© et sentira la jouissance venant Ă flots... je crierai de voluptĂ© plus encore que de douleur tandis que tu me flagelleras de plus en plus fort... et que le sang viendra sous tes derniĂšres cinglades... Alors tu seras satisfait ! Tu jetteras le fouet vengeur... Tu m'Ă©tendras sur le ventre... infiniment vaincue... pantelante... Je me laisserai faire ! n'ayant plus mĂȘme la force de te supplier... tu Ă©carteras mes fesses en sang... et tu y pĂ©nĂ©treras profondĂ©ment sans pitiĂ©... pendant que je m'Ă©vanouirai dans un dernier spasme... Mon Gui je vois toute cette scĂšne... Je sais qu'il faudra que je la subisse â ... et je me sens soumise Ă toi Ă l'adoration. J'ai peur de l'affreuse douleur... et j'en ai besoin... et je suis grise de voluptĂ© Ă cette seule pensĂ©e... je n'ai jamais ressenti avec cette violence le vice de la flagellation que tu as dĂ©veloppĂ© chez moi Ă l'extrĂȘme... Avant d'ĂȘtre ta chose, je n'y pensais que rarement... Je ne me suis jamais sentie la chose de personne comme je sens que je t'appartiens... Gui! Mon Gui que j'adore ! et de toi, je veux toutes les folies et toutes les voluptĂ©s !... Mon amant chĂ©ri ! Mon homme !!! Mon esprit d'aventure se trouve dans son Ă©lĂ©ment. J'ai mon browning sur moi! pour le cas oĂč je tomberais entre les mains de sales boches qui voudraient me violer!... Tu vois ça! Je parie que je serai encore fouettĂ©e pour cela en retour... Ăa serait pourtant pas ma faute...??? Trois officiers anglais avec moi... dont un roux tout Ă fait bath... qui me regarde profondĂ©ment. Je m'amuse Ă soutenir, en faisant le mien langoureux... avec ça les secousses du train m'excitent... je vais finir par jouir... Il le verra sĂ»rement. Je laisserai mon regard dans le sien en ce moment exquis... C'est peu de choses, puisqu'il ne me touche mĂȘme pas... mais c'est infiniment voluptueux... ai une envie folle de me donner Ă cet inconnu! Si je ne t'aimais pas je crois que je le ferais ! Je crois qu'il veut m'hypnotiser ! Je n'en peux plus d'Ă©nervement... Je viens de jouir sous le regard dominateur de l'Anglais... et je sais qu'il l'a vu! Il ne me quitte plus des yeux... Je suis toute chavirĂ©e... brisĂ©e Ă mourir... Zut ! je vais encore ĂȘtre fouettĂ©e pour cela! Mais ma voluptĂ© est telle en ce moment que mĂȘme par un suprĂȘme effort de volontĂ© je ne pourrai pas m'y soustraire !La suite aprĂšs la publicitĂ© Cher Apollinaire, bienvenue dans le domaine public Oh mon Gui revenir vite dans tes bras ! pour que tu punisses cette furieuse excitation! pour que tu me brises ! Je n'en peux plus je t'adore !! Le train galope et la pluie tombe... suis trop Ă©nervĂ©e pour continuer d'Ă©crire... Je t'adore mon Gui ! Je suis toute Ă toi... terriblement vibrante et passionnĂ©e... ai besoin de coups de cravache... besoin d'ĂȘtre brisĂ©e, vaincue par toi ! Je t'adore. Ton petit Lou ©Gallimard
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